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Le silence, une guerre insidieuse

Publié le par Lorens56100

Le 1er juillet

Émilie,

un mois déjà est passé sans nouvelle de toi.

J'ai eu besoin de temps avant de réagir à ton dernier texto qui m'annonçait ton départ express.

Je n'ai eu le choix que d'accepter ta décision qui est celle de ne plus vouloir me voir mais sache que la manière dont tu l'as fait, je ne l'approuve pas. 
Selon moi, c'était tout, sauf du respect à mon égard.  
Heureusement pour moi,  j'ai trouvé la force en moi pour me relever après le coup pris en pleine face.
Ben oui, c'est comme ça que je l'ai pris. Ton dernier texto m'a assommé. 
J'aurais aimé que tu me le dises en face au lieu de m'envoyer lâchement ce message de rupture.

Je suis suffisamment aguerri pour entendre ce que tu avais à me dire.

En attendant, la fin de la guéguerre entre les humains, je te souhaite d'être bien accordée avec la vie et ceux que tu aimes.

(Dommage pour nous deux, nous étions mal accordés. 
Je devais apparemment avoir les cordes trop sensibles ou pas assez flexibles pour créer ensemble une mélodie harmonieuse et oh grand merci, tu n'as rien forcé et oh combien, tu as eu raison car c'est si fragile une corde sensible et peu flexible).

Le 22 juillet

Silence radio de ta part depuis plus de six semaines. 
Tu t'es volatilisée. 
C'est comme si tu n'avais jamais existé.
C'est étrange cette sensation de s'imaginer qu'entre nous ce n'était pas réel. 
Cela appartenait à une autre dimension qui ne peut pas exister dans la vraie vie.
Nous partagions un fantasme. 
Impossible pour nous de nous confronter vraiment l'un à l'autre. 
À la moindre anicroche et tout s'écroule, le décor tombe et les personnages aussi. Sauve qui peut, allons voir ailleurs si l'amour est plus beau et plus bleu. Car c'est comme ça qu'on se l'imagine l'amour.
L'amour ne peut jamais nous décevoir ou nous frustrer.
Pendant plusieurs mois, je me suis tordu dans tous les sens pour m'assouplir et m'accorder au mieux à ton placement. 
Je n'ai pas mesuré les efforts que je faisais pour toi.
Aujourd'hui, je réalise à quel point, je suis aussi un homme fragile. Cela me fait du bien de ne rien forcer en moi. Je vais à mon rythme et je poursuis mon cheminement. Doucement mais sûrement. 
Tu as eu raison de cesser entre nous puisque nous avons des besoins très différents, moi c'est la paix de mon âme et toi, c'est le partage des plaisirs des sens. Notre rencontre aura au moins servi à savoir ce que je suis vraiment. 
Avant toi, c'était encore flou pour moi.
Mon seul regret, c'est la façon dont ça s'est terminé entre nous. Cela a été trop brutal pour moi. J'aurais aimer y mettre un peu d'humanité, quelques pincées de douceur, une noisette de délicatesse et une bolée de respect.

Le 20 septembre

Je t'écris un dernier mail.
J'ai eu besoin de t'écrire ces trois mails pour m'apaiser. 

La vie nous donne de belles leçons de vie. 
Je n'ai plus qu'à te dire "merci".
Oui, merci de m'avoir ouvert les yeux sur une partie de moi-même que je ne voyais pas. Oui, j'ai été tête brûlée. 

Tu as réussi à me mettre Kao, c'est normal, j'ai pris le risque de venir à toi, toi, la belle amazone irrésistible et tu m'avais prévenu, je prenais un risque. Et je prends ma part de responsabilité, et je te rends la tienne.

Je me sens enfin plus apaisé depuis ton dernier texto.

Je n'ai plus qu'à être et surtout ne rien forcer.

Après la traversée du désert, c'est la paix de l'âme.

Je pensais que le troisième mail était le dernier, je me suis trompé. Après la lecture d'un article sur la loi du silence et ses conséquences néfastes sur la santé, je me suis dit qu'il était important que je te l'envoie et que je m'exprime encore une dernière fois.
Je te le transmets, il t'aidera à comprendre que le silence n'est bon pour personne.
https://nospensees.fr/loi-silence-abus-psychologique-deguise

D'ailleurs, après la lecture de cet article, je ne comprends toujours pas pourquoi tu me fais subir ton silence depuis fin mai ?
Suis je un monstre qu'il faut fuir à tout prix ?
Suis-je si toxique au point de mériter pareil traitement ?
Je me considère comme une homme libre qui a respecté ta liberté d'être et d'ailleurs même si j'ai eu très mal, j'ai respecté ton choix d'avoir cesser notre relation. C'est ton choix de ne plus me voir mais je ne comprends pas les silences que tu m'as infligés depuis la fin mai et tes non réponses à aucun de mes mails de juillet.

C'est comme si tu m'en voulais alors que c'est toi qui a pris la décision de tout arrêter. 
T'ai-je empêché de partir ? T'ai-je manquer de respect ?
Ce qui me blesse le plus, c'est la façon dont tu l'as fait. 
Tu ne m'as pas ménagé.
C'est comme si, il n'y avait rien eu entre nous de vrai, de bon, de sincère. 
Je me suis senti comme un homme qu'on consomme et qu'on jette et non l'homme que tu avais vraiment aimé. 
Faisais-tu semblant ou voulais-tu me punir de ne pas répondre à tes attentes. 
Et pourquoi me punir si tu m'aimais ?

Il suffisait juste de cesser cette relation entre deux adultes bienveillants l'un envers l'autre.
Ni toi ni moi devions nous forcer à poursuivre si nous aspirions à des désirs différents. 
C'est vrai, je croyais qu'avec le temps, j'aurais pu y répondre mais aujourd'hui, je sais que me plier à tous tes désirs n'est pas possible pour moi.

Ce que j'aimais, c'est de me sentir amoureux. 
J'aimais surtout me retrouver dans tes bras et sentir nos deux corps se rechercher pour mieux nous rapprocher.
Je n'étais pas addicte de ton corps mais juste heureux de te retrouver quand j'étais disponible pour toi.
J'aimais nous sentir complètement présents l'un à l'autre. Je le prenais comme un cadeau. Et je ne peux donc rien regretter. Oui, tu as eu raison de cesser notre relation. Nous ne partagions pas les mêmes désirs mais cela n'enlève en rien ce que nous avons partagé ensemble. 

C'est profondément triste en effet de devoir arrêter et je te remercie d'avoir eu le courage de le faire mais pas de façon aussi brutale. Je n'ai pas pu répondre à tes attentes mais je crois avoir été honnête avec toi en te disant que je ne ressentais pas le besoin de partager mon quotidien avec toi au bout de quelques mois seulement. 

J'ai besoin de me retrouver seul pour me ressourcer et partager ma vie avec une femme, je sais que c'est compliqué pour moi. Si toi, en effet, tu veux être en couple au quotidien, je n'étais donc pas celui qui pouvait combler tes désirs. 
Et j'en suis profondément désolé. 
Je te souhaite sincèrement que tes besoins soient satisfaits avec celui qui partage les mêmes que les tiens.

 

Quant à moi, j'aspire que nous fassions la paix. Cela donnera du sens à ce que nous avons partagé ensemble. 
Te rencontrer m'aura permis de mieux me connaître et de respecter qui je suis vraiment. Un homme qui a aimé se relier à toi sans me perdre, je me suis respecté.

D'ailleurs, qu'est ce que le respect pour toi ?
Une réponse de toi sera le signe que la paix peut exister entre nous. La prolongation de ton silence sera le signe d'une guerre insidieuse qui cherche à me détruire car je ne suis à tes yeux qu'un monstre qui ne mérite pas meilleurs châtiments alors que mes sentiments pour toi étaient bien réels. Je n'ai pas triché avec toi.


Lorens56100 « Le silence, une guerre insidieuse » mars 2019

Les mots mis en cage, le poids du silence.

Le passage à l'acte, un acte compulsif surgissant du silence, des mots qui n'ont pu se dire.

Terme en psychologie clinique : le gosthing.
Terme en psychologie clinique : le gosthing.
Terme en psychologie clinique : le gosthing.
Terme en psychologie clinique : le gosthing.

Terme en psychologie clinique : le gosthing.

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Respectons les droits de tous les humains et des êtres vivants

Publié le par Laurence-Traineau

Respectons les droits de tous les humains et des êtres vivants.

La perversité est autant féminine que masculine.

Défendre les droits des femmes est une aberration au 21ème siècle, à l'ère de la haute technologie. Aujourd'hui, hommes et femmes devraient être solidaires et en paix pour honorer la vie précieuse.

À quand l'ère de l'intelligence du coeur pour faire de cette planète martyre une magnifique Terre joyeuse et contagieuse où il ferait si bon vivre ensemble ?

Il y a le féminisme qui défend les droits des femmes.

À quand l'arrivée du masculinisme qui défendrait les droits des hommes qui souffrent de vivre dans un monde dans lequel ils ne s'intègrent pas ? Ils ne s'adaptent pas au système patriarcal. Ces hommes ne trouvent pas leur place dans ce système-là. Mal compris par certaines femmes qui les voudraient plus performants et ambitieux, ils sont mal dans leur peau, ils aimeraient davantage d’écoute et de douceur dans ce monde déshumanisé.

Le rapport de force ne les amuse aucunement. Ils aimeraient simplement être présents à la beauté du monde et avoir le temps de la contempler. Sans avoir à se justifier pour le faire. Juste être là présents à ces moments magiques que la vie offre quand ils ont le temps de s'y éveiller. Nous parlons beaucoup de la maltraitance faite aux femmes mais il faut savoir que beaucoup d'hommes souffrent d'être humiliés par certaines femmes rigides et manipulatrices.

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La perversité est autant féminine que masculine.

Tant que le système actuel valorisera la valeur de l'argent et du pouvoir aux dépens de la beauté du monde, les humains se feront la guerre entre eux, les hommes et les femmes continueront de souffrir. Et la souffrance est malheureusement contagieuse. Il suffit de regarder autour de nous, les hommes et les femmes souffrent de la même chose.

Du manque de temps et d'amour. Pas de temps pour savourer le plaisir d'exister ni de s'émerveiller à la magie de la vie fragile et éphémère. Que l'on soit homme ou femme, la vie passe à travers nous, le temps de quelques années, le temps d'une vie.

À quand le bonheur de vivre tous ensemble égaux, libres et comblés par la beauté du monde ? Les hommes et les femmes sont sensibles, forts, fragiles, doux, créatifs, intelligents, ignorants, drôles, maladroits, peureux, courageux, beaux et parfois insupportables et surtout très imparfaits. Ils ne sont que des humains. Un simple grain de sable dans cet univers infini. Mais ils sont aussi le fruit de la vie, une création grandiose.

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Plus besoin d’êtres les uns contre les autres, nous serions juste solidaires et heureux de nous contaminer joyeusement. Heureux de partager la vie précieuse. Ne pensez-vous pas que les hommes et les femmes pourraient être alliés et non ennemis ? Être ensemble, unis et par conséquent moins vulnérables et démunis. Ne dit-on pas que l'union fait la force ? L’union nous réunit au lieu de nous diviser.

La division nous écarte des uns des autres. Elle nous transforme en humains méfiants.

Observez autour de vous, notre planète est malade. Nous souffrons d’isolement par la fabrique de la perversité contagieuse.

C'est tous ensemble, hommes et femmes, main dans la main que nous arriverons à faire de cette Terre agonisante une Terre Happy en respectant les droits de tous les humains et des êtres vivants.

Laurence Traineau « Respectons les droits de tous les humains et des êtres vivants », 9 mars 2019.

La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.

La perversité est autant féminine que masculine.

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Comment raviver le désir sexuel ?

Publié le par Laurence-Traineau

Absence de libido

Comment raviver le désir sexuel dans un couple ?

J'aime mon mari et pourtant je ne ressens plus aucun désir sexuel pour lui, sa présence suffit à mon bonheur. Il est là, je le regarde, je le trouve beau et je suis bien, je me sens comblée d'être sa femme, celle qu'il a voulue, il y a plus de vingt ans déjà.

Que s'est-il donc passé depuis le temps où nous faisions l'amour presque tous les jours ? Je ne pouvais me passer de son odeur, de sa peau, de son sexe chaud conquérant qui rentrait dans mon royaume sacré. Je me sentait reine, puissante, belle, sauvage, cannibale. Mon désir était tellement vorace que je me sentais toujours affamée dès que je le retrouvais après les cours. Je le rejoignais dans sa chambre d'étudiant où nous y amusions follement, nous étions fou d'amour l'un pour l'autre.

Aujourd'hui, je n'ai plus faim de lui, je suis rassasiée, cet homme m'a comblée de son amour constant et de sa joie qu'il me partage depuis l'instant où nos regard se sont croisés. Nous avons eu nos hauts et nos bas mais notre amour l'un pour l'autre nous a toujours rattrapé. Cet homme est fidèle, vivant, toujours présent dès que j'ai besoin de son soutien, il m'apaise. Nous faisons tout ensemble, enfin presque. Depuis plus de trois ans, nous faisons l'amour très rarement, une à deux fois tous les trois mois et cela semble nous satisfaire autant à l'un qu'à l'autre.

Je sais que faire l'amour me fait du bien mais je n'en ressens plus le besoin, ma libido s'est éteinte.

Comment puis-je rallumer mon désir ?

Je réfléchis, comment étais-je à mes 18 ans ?

Intrépide mais aussi très imprévisible. J'ai une idée. Je vais le surprendre, c'est parti, je mets ma plus belle robe, de la belle lingerie, le parfum qu'il m'a offert, et des porte-jarretelles que je n'ai pas pas portés depuis plus de dix ans, je crois. Et je pars sans lui faire un baiser.

Comment va-il réagir ?

Sa réaction me surprend, il semble agité et inquiet, il me demande où je vais si joliment habillée, je lui réponds que j'ai besoin de faire une course seule et je pars aussitôt.

Je prends la direction d'un bar, celui que nous fréquentions quand nous étions étudiants, je décide de l'appeler en arrivant au bar et je lui demande de m'y rejoindre dans une heure, je profite de ce temps pour échanger avec un inconnu et quand une heure après je vois apparaître mon mari, je le sens complètement décontenancé, il se dirige droit vers moi et me demande ce qu'il m'arrive, je lui réponds que j'ai envie de faire l'amour dans les toilettes du bas, il me prends la main et me dirige dans les escaliers, nous les descendons rapidement et il me fait rentrer dans les toilettes, il me plaque contre la porte en la refermant et il soulève ma robe, touche sensuellement mes bas, baisse ma culotte et me pénètre sauvagement, je me sens toute excitée et mouillée, il nous suffit de quelques minutes pour jouir fort ensemble.

Comment raviver la flamme du désir ?

Je crois avoir compris, j'ai besoin de créer un temps où je laisse jaillir de mon imagination tous mes fantasmes, c'est un temps sacré durant lequel nous nous offrons un moment délicieux et malicieux. Nous pensons notre sexualité à deux, nous créons un scénario pendant lequel je retrouve mon amant et non mon mari.

Depuis le passage dans ce bar, mon homme ne me regarde plus de la même façon, je le sens plus agité, je devine que je l'excite et par ricochet, son excitation enflamme ma libido, mon bas du ventre surchauffe comme au bon vieux temps quand nous avions 18 ans. Tous les jeudis, je retrouve mon amant et toujours dans un endroit différent et ce jour là, nous faisons l'amour, et pendant ce jour spécifique, je me fais belle rien que pour mon bel amant que je désire fort. Je me suis jamais sentie aussi femme depuis que mon mari est devenu à nouveau un amant.

Il est bon de faire l'amour, alors si votre désir s'est éteint, ne soyez pas inquiet, le désir n'est jamais bien loin, il suffit de le raviver avec un peu d'imagination et une rencontre amoureuse.

Laurence Traineau "Comment raviver la flamme du désir sexuel ?" 17 février 2019

J'ai rendez-vous avec mon amant.
J'ai rendez-vous avec mon amant.
J'ai rendez-vous avec mon amant.
J'ai rendez-vous avec mon amant.
J'ai rendez-vous avec mon amant.

J'ai rendez-vous avec mon amant.

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Docteur, je vous aime.

Publié le par Lorens56100

-Docteur, ma situation actuelle est pire qu'avant.

-Avant quoi, Madame Karou ?

-Depuis que je vous vois, je suis obsédée par vous.

-Par moi ?

-Docteur, je vous aime, vous avez toutes les qualités que mon crétin de mari n'avait pas, vous êtes parfait pour moi.

-Pourquoi êtes vous restée plus de 15 ans avec un homme que vous trouviez crétin ?

-Quand je l'ai rencontré, je le trouvais parfait.

-Dans ce cas là, vous me trouverez crétin dans quelques mois. Sachiez, Madame Karou, que je ne suis jamais l'amant de mes patientes.

-Mais vous pouvez faire une exception pour moi et je veux bien me faire impatiente rien que pour vous.

-Je vous conseille un confrère spécialisé dans ce genre de cas.


-Mais docteur, je ne vais pas vous sauter dessus, je veux juste que vous m'aimiez.


-C'est bien ce que je vous dis, ce confrère saute sur toutes les femmes désarmées qui rêvent d'être aimées, il sera ravi de vous avoir comme patiente impatiente, surtout que vous êtes charmante et séduisante.


-Mais, c'est vous que je veux.


-Mme Karou, je suis un médecin qui est tenu non seulement au respect des règles légales sur la profession médicale, mais également au respect des règles déontologiques. Je ne serai jamais votre amant. Mon engagement, c'est de vous accompagner vers la guérison. Coucher avec vous ne serait pas vous soigner, ce serait plutôt abuser de mon statut pour profiter de vous. Je ne fais que mon travail, celui de réparer votre âme meurtrie. Pour cela, vous n'avez pas besoin de coucher avec moi. Parler sera bien suffisant.


- Mais je vous aime !


-Moi aussi, je vous aime, c'est bien pour ça que je vous conseille de me voir comme un médecin et non comme un amant ou un amoureux potentiel. Et je ne suis pas payé pour jouer au prince calmant. Je suis médecin et si je décide de changer de boulot et d'être un gigolo, je vous ferai signe. Pour le moment, je fais mon travail dans les règles de l'art. Voici le numéro de ce confrère qui est réputé pour baiser vite fait et mal fait. Quoiqu'il en soit, il vous sautera.


- Mais, il faut dénoncer ça.


- C'est aux patientes de le faire et d'arrêter de rêver d'un homme parfait qui n'existe pas.

 

- Je n'ai plus qu'à mourir.


- Avant de mourir, je peux vous accompagner vers la guérison de votre dépression et je suis sûr qu'après vous serez bien armée pour rencontrer un homme imparfait, sain de corps et d'esprit.


- C'est d'accord, je vous fais confiance.


- Alors au prochain rendez-vous,  Mme Karou.


- Merci Docteur.

 

Lorens56100, "Sos, Docteur"- 18 mars 2018

Docteur, vous êtes parfait pour moi.

Docteur, vous êtes parfait pour moi.

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L'art d'aimer

Publié le par Lorens56100

Est-ce que l'amour est un art ? Et en quoi l'amour serait-il un art ?

Aimer, s'apprend-t-il ?

S'aimer demanderait une écoute de soi.

Aimer les autres demanderait une disponibilité d'ouverture, d'écoute et d'observation.

Savons nous prendre le temps de nous ouvrir aux autres, d'écouter, d'observer, d'être pleinement disponible à cet instant présent et si précieux ?

Aimer demanderait donc de s'ouvrir à ce qui est là sans jugement, sans à priori, sans projection, sans attente, être juste là et ne rien attendre.

Y arrivons-nous ?

Oui, si nous avons l'honnêteté de regarder en soi ce qui se passe et ce qui est en train de se jouer entre nous et les autres.

Aimer serait tout sauf une action, aimer serait juste être libre, sans frontière, être ouvert à ce qui est là, vivant et vibrant.

Nous sommes seuls avec ceux qui nous accueillent tel que l'on est.

Aimer serait se connecter à soi, tel un musicien qui se connecte à son instrument, il fait corps avec lui, ils s'unissent pour créer ensemble l'harmonie.

Une relation est précieuse et fragile, elle demande du temps, de l'attention et une bonne écoute, savoir entendre l'autre dans ses besoins fondamentaux tels que celui de se dire ou d'être seul...

Aimer serait un don de soi, un risque à prendre !

Quel risque ?

De se montrer sans artifice, d'ouvrir son coeur, de se mettre à nu, d'être vulnérable.

Perdre la relation peut faire souffrir mais quel bonheur d'aimer et d'aimer encore et toujours, et tant que l'on aime, l'amour demeure une source intarissable....

L'amour est partout, il suffirait d'ouvrir les yeux et surtout son coeur, le laisser enfin vibrer librement à l'unisson et créer à lui tout seul sa note juste qui s'harmonise avec celle des autres !

Alors si l'amour est un art, pouvons-nous devenir des virtuoses de l'amour ?

Lorens56100, "L'art d'aimer", 4 mai 2015

Ouvrir son coeur.
Ouvrir son coeur.

Ouvrir son coeur.

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La femme pansement.

Publié le par Lorens56100

La lettre de Ninon.
 
Cher Fabrice.
Hier, quand tu es parti rejoindre ton épouse, j'ai beaucoup pleuré.
Je me suis sentie la putain, celle à qui on fait l'amour mais pas celle qui reçoit l'amour plein de l'homme qu'elle a choisi d'aimer.
Comment allier partage et liberté entre nous ?
En sachant mettre la limite entre moi, toi, les autres et le monde.
Bien faire la distinction entre moi et mon désir de partage et tous mes autres désirs qui s'entremêlent avec les tiens (désir de partage sexuel, de tendresse, désir de fusion, désir de liberté, désir d'élévation intellectuelle, spirituelle, émotionnelle etc...)
Comment réussir à concilier avec moi, toi et les autres tous ces désirs ?
En faisant le choix de m'engager en donnant le meilleur de moi-même.
C'est ce que je fais en écrivant cette lettre.
Je décide d'être honnête avec moi-même et de me respecter.
Je choisis de m'aimer en prenant soin de moi et des autres.
Ma relation avec un homme avec qui je partage une intimité sexuelle ou amoureuse ne peut être que engagée. Le cas contraire, c'est voué à l'échec.
L'amour, c'est un choix.
Le désir, c'est une excitation qui va, vient et repart. Le désir, c'est éphémère.
L'amour, c'est un don, un partage, il nous amène à construire du lien, à tisser l'intimité, la complicité et les projets.
Nourrir des projets séparés et communs, c'est se projeter dans l'avenir, c'est se voir loin ensemble.
J'observe notre liaison secrète, discrète, cachée.
Quand on me demande s'il y a un homme dans ma vie, et dans mon coeur, je réponds que je suis en lien de temps en temps avec un homme et je passe rapidement à un autre sujet.
Je suis donc une femme seule sans homme à aimer.
Ai-je envie d'avoir juste une liaison cachée qui est vouée à se scléroser ?
Donc à avorter ?
Je veux aujourd'hui m'engager.
Et m'engager, c'est me respecter tout en respectant l'autre.
Dans cette liaison secrète, j'observe que cela ne sonne pas juste en moi. Tout est mis au ralenti, en sommeil.
Devenons-nous stopper notre liaison ou la poursuivre et la transformer en relation amicale ?
Trouver le rapprochement qui nous convient le mieux ou plutôt poursuivre notre chemin l'un sans l'autre ?
J'observe que notre liaison cachée ne me convient plus, elle ne s'harmonise pas avec la femme que j'aime être.
Une femme libre et engagée.
Je peux m'engager dans la solitude tout comme je peux m'engager dans la complétude à deux.
La vie nous offre des expériences à vivre pour trouver en nous la note juste qui nous fait vibrer et nous rend ainsi plus vivant et humain.
Je fais le choix de m'ouvrir à l'inconnu. Au changement perpétuel qui se manifeste en moi. Aujourd'hui, je peux m'éloigner de toi et je peux aussi aller jusqu'à toi si tu es aussi libre que moi.
Je ne veux plus être cette femme que tu ranges tranquillement dans le placard de ton bureau dès que tu vas retrouver ta gentille épouse qui t'a préparé un bon dîner chaud.
Je fais le choix de la relation d'amour libre et "humanisante", celle qui m'agrandit et m'élève vers plus grand que Moi. Ce petit Moi craintif et frileux qui a l'art de me saper ma joie de vivre.
Oui, je veux la joie et la partager librement.
Ma liberté, c'est d'assumer mon choix, celui de trouver ma cohérence, le bon alignement qui me permet de me sentir vivante et complète.
Je ne veux pas d'une relation pansement.
Je soigne mes blessures.
J'ai les ressources pour y arriver.
Je veux bien rentrer dans la vie d'un homme s'il a envie de prendre soin de moi et d'être avec moi dans l'intimité mais aussi dans sa vie et au plus profond de son coeur.
Je prends le risque de m'engager et d'aimer pour de vrai sans avoir besoin de me cacher.
Je suis libre et libre d'aimer.
Je prends, je reçois, je m'ouvre à l'amour plein.
Je n'ai plus peur, je me libère de mes pansements.
Je m'arrête là, Fabrice et je poursuis mon chemin différemment avec toi ou sans toi.
Parce que je t'aime, parce que je m'aime.
 
Ninon.
 
 
Lorens56100, "la femme pansement", 14novembre2018
Sortir de la relation pansement.
Sortir de la relation pansement.
Sortir de la relation pansement.
Sortir de la relation pansement.
Sortir de la relation pansement.
Sortir de la relation pansement.
Sortir de la relation pansement.

Sortir de la relation pansement.

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Humanisons-nous !

Publié le par Laurence-Traineau

Humanisons-nous sur la Terre Happy en partant à la découverte de nos névroses et nos perversités....

Mais qu'est-ce donc un pervers ? Et un névrosé, c'est quoi exactement ?

Le pervers, qui est-il ?

C’est un enfant tyrannique très affamé, jamais rassasié dans un corps d'homme ou de femme qui veut jouir à tout prix par des moyens légaux et illégaux sans s'inquiéter d'utiliser les autres et de les faire souffrir. Il est animé par le Ça, la pulsion qui l’emporte sur le Moi et le Surmoi (les trois instances de Freud). Le Surmoi, le gendarme intérieur celui qui représente la loi est nié, le pervers devient la loi, il est la loi. Tout lui est permis, tout lui est dû. Son besoin demande une satisfaction immédiate. L’autre n’existe que pour servir le Ça.

À quoi reconnaît-on un névrosé ?

C’est un enfant inquiet très frustré et obéissant, rempli de culpabilité dans un corps d'homme ou de femme et qui s'empêche de jouir et met tout en oeuvre pour ne pas y arriver et surtout empêche aussi les autres d'y arriver. Son désir est nié ou censuré grâce à l’aide du Surmoi qui empêche sa réalisation. Le névrosé est le champion pour se mettre des bâtons dans les roues ou les pattes afin de ne jamais se mettre en lumière, non, lui ce qu’il veut, c’est être dans les coulisses et se faire tout petit.

Le névrosé, et le pervers de Jean de la Fontaine, qui sont-ils ?

«La fourmi et la cigale» de Jean de la Fontaine sont les personnages qui représentent bien le Névrosé, la fourmi et la perverse, la cigale, celle qu'on admire, et c’est bien normal puisqu'il n’y a qu'elle qui veut être vue sur le devant de la scène. La fourmi s’empêche de vivre l'expérience de la joie, de la jouissance, du dépassement de soi et du plaisir d’exister en se persuadant que dans la vie il faut travailler dur pour survivre. La cigale, au contraire est convaincue que les autres sont là pour elle afin de l'admirer et la combler pleinement.

Elle n'a qu'à chanter pour son plaisir et la fourmi n'a qu'à la servir de mets délicats pour son fin palais. La cigale se prend pour la reine mère dans son royaume nourrie par son obéissante fourmi besogneuse.

Une fourmi névrosée attire facilement à elle une jolie cigale perverse, jouisseuse des plaisirs de la vie. Souvent elles s’aimantent à défaut de s’aimer. Au final, ni la cigale perverse ni la fourmi névrosée ne seraient satisfaites et en paix. Et en plus, impossible pour elles de connaître l'amour.

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Y aurait-il une solution  pour savourer et partager au mieux la vie à deux quand une fourmi rencontre une cigale ?

Oui, si la cigale cesse d'être un enfant despote qui tyrannise la fourmi soumise et qu’ensemble elles acceptent enfin de grandir et de se responsabiliser pour le plaisir de s’épanouir ensemble en créant une joyeuse alliance.

Quels seraient les moyens pour y arriver ?

La cigale accepterait la frustration et ouvrirait son coeur en développant son empathie et ferait un bon sevrage pour calmer sa faim insatiable et son besoin irrépressible de se prendre pour le centre du monde.

Quant à la fourmi, elle s'autoriserait à sortir de sa fourmilière et à savourer les plaisirs de la vie en éveillant ses sens. elle accepterait enfin de se faire du bien et s'abandonnerait à l'inconnu palpitant.

Et si nous étions à la fois pervers et névrosés, cigale et fourmi ?

Et si un humain mature équilibré n’était que le résultat d’un assemblage de névroses et de perversités avec en plus une pointe d'émerveillement sur sa grandeur d'âme et de lucidité sur sa médiocrité d'humain apeuré.

Humanisons-nous, osons partir à la découverte de nos besoins et nos désirs sans les refréner, osons être juste des humains très imparfaits, médiocres et merveilleux, responsables et éveillés ! Ayons le courage de grandir et d'aller à la rencontre des autres et du monde en ayant beaucoup de plaisir à chanter tous ensemble ! N’est-ce pas parfait ainsi ? Être à la fois cigale et fourmi.

Laurence Traineau, "Humanisons-nous", Novembre 2018

 

Humanisons-nous !
Humanisons-nous !
Humanisons-nous !

Humanisons-nous !

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Ma re-naissance, la fin de ma traversée du désert.

Publié le par LORENS

Premier acte, c'est le choc fatal, le coup de trop qui m'achève.
J'ai été projetée en une simple fraction de seconde dans le néant. 
Le traite a voulu que je meure. Mais je résiste. Je ne veux pas tout laisser derrière moi. Je résiste. Je ne me sens pas prête à tout abandonner. Je résiste, je ne veux pas mourir à hier. Je résiste, mais le coup de poignard en plein coeur me fait tomber.
Mon corps n'est plus qu'un amas de sang. Je traîne ma carcasse. Un vaste désert s'offre à moi à perte de vue. Je refuse de souffrir. Je résiste en m'anesthésiant à l'endroit même où j'ai été poignardée.
Le traite n'a pas eu le courage de me dire en face ce qu'il attendait de moi. Non, il a préféré me poignarder en plein coeur pour ne pas avoir à s'ouvrir à son intériorité. J'aurais pu l'écouter, mais l'idée d'un jugement de ma part lui était insupportable. 
Alors, un coup de poignard en plein coeur lui était plus efficace. 
Oui, son coup a été traite mais d'une grande efficacité, il m'a projeté dans la réalité froide et amère du silence. 
Deuxième acte, c'est le moment le plus douloureux. Tous mes sens me ramènent au coeur. La blessure se réveille. Je suis une bête ensanglantée qui se traîne dans un désert sec et aride.
Je me vide de mon sang et de sens. Je veux mourir. Ne plus souffrir.
La douleur est trop intense. Achevez-moi, qu'on en finisse!
Je préférais mon état premier provoqué par le coup de poignard, je ne ressentais rien, j'étais juste choquée, hébétée, assommée. 
Maintenant, la blessure se réveille et elle me torture.
Je suis attirée par la gravité. Tout me semble grave, je suis lourde. Je suis à terre.
Mes jambes ont flanché. Pourtant, je continue de résister. Je me traîne dans ce désert sec et aride, vidée de mon sang et de sens. Plus je résiste et plus mon corps se ratatine. La traversée du désert finira par me réduire en poussière. Le traite fête sa prochaine victoire de destruction. 
Cela s'appelle la dépression. 
La dépression, c'est la prise de conscience de mon jeu de démolition. Je résiste. Je refuse de lâcher mon ennemi alors que je n'ai qu'à appeler à l'aide mais non, je continue à jouer mon rôle qui m'enrôle dans une armée impitoyable qui m'entraîne vers ma propre destruction.
Je me suis programmée à crever comme un chien dans ce désert. 
Je n'ai pas le courage de changer les règles du jeu. 
La dépression, c'est la poursuite de mon oeuvre de destruction mais avec la douleur de vivre en supplément. 
Avant, je ne ressentais rien. J'étais dans un profond coma.
Là, je ressens tout, c'est insupportable, achevez-moi, qu'attendez-vous !
Dernier acte. Je choisis de tout laisser derrière moi, de tout abandonner.
Donner ce que je ne veux plus tels que les obligations, les contraintes, les responsabilités, la pression, la culpabilité, les reproches, les plaintes, le silence, le rejet, la douleur, le passé gâché.
Être juste là et faire confiance. Cessez de me débattre. Laissez la vie me guider jusqu'à la prochaine oasis.
Il suffit juste de faire confiance. 
Je peux laisser ma vieille peau, faire peau neuve et jouer un rôle plus léger. 
Oui m'alléger le plus possible. Sortir de la dépression. 
Cesser de me mettre la pression. Cesser de me débattre. Ne plus bouger.
Laisser la vie pleurer en moi pour que les larmes me soulagent. Baisser les armes. Vivre au lieu de survivre. Demander au lieu de me taire. Demander au lieu de résister.
Je demande à la vie de me guider. Je demande et je reçois ce dont j'ai besoin pour m'apaiser. 
Plus de pression ni de dépression. C'est le réveil de mon jour de gloire. C'est ma plus grande victoire. Je bois l'eau de l'oasis. C'est la fin de la traversée du désert. J'ai gagné, je suis alignée, droite et légère.Tout m'apparaît plus coloré et sucré. 
Je savoure ma vie nouvelle sacrément belle.
J'en ai fini avec la dépression. 
La gravité s'en est allée. 
Sublime échappée !
Je suis sauvée. 
Ma blessure est guérie, aujourd'hui, je ne souffre plus. C'est un doux réveil. J'ai cessé de résister. J'ai quitté ma vieille peau. Je suis morte à hier pour m'abreuver à ma nouvelle oasis.
Ma re-naissance.
 
 
Lorens56100 "les maux crient, ma re-naissance, mon oasis", 20 juillet 2018.
 
 
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !

La gravité s'en est allée. Sublime échappée !

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Crachez le morceau.

Publié le par Lorens56100

-Bonjour docteur. Je tousse sans arrêt depuis deux jours.


"Je crois savoir ce dont vous avez besoin. Pour une bonne toux : du citron, du vinaigre de cidre, de l'eau chaude, mélangez, buvez et ensuite, prenez une cuillerée de miel que vous laissez fondre dans votre bouche et une heure après crachez le morceau."

-Le morceau ? Quel morceau ?

"Il n'y a que vous pour le savoir."

-Et je le crache à qui ce morceau ?

"À la personne concernée."

-Quelle est cette personne ?

"Il n'y a que vous pour le savoir."

-Si j'ai bien compris je dois cracher le morceau à mon collègue de boulot, celui qui se prend pour le grand chef. Il m'étouffe avec ses ordres et ses conseils de merde. Au lieu de lui dire de la fermer, je préfère me taire.

"Maintenant, vous savez ce qu'il vous reste à faire."


-Lui cracher le morceau.

"Tout à fait !"

-Merci Docteur.

 

Lorens56100, "Sos Docteur", janvier 2018

 Il m'étouffe, dire ou se taire.
 Il m'étouffe, dire ou se taire.
 Il m'étouffe, dire ou se taire.
 Il m'étouffe, dire ou se taire.
 Il m'étouffe, dire ou se taire.
 Il m'étouffe, dire ou se taire.
 Il m'étouffe, dire ou se taire.
 Il m'étouffe, dire ou se taire.

Il m'étouffe, dire ou se taire.

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Je suis inquiète, je me porte bien.

Publié le par Lorens56100

-Quel genre de médecin êtes vous donc ?
-Je suis moi.
-Mais qui êtes vous ?
-Moi, tout simplement, pourquoi cette question ?
-Vous êtes différent des autres médecins que j'ai rencontrés.
-C'est normal puisque je suis moi.
-Comment faites vous pour être juste vous ?
-En me faisant confiance. Je tire toujours des leçons de mes erreurs, je devrais plutôt dire de mes expériences. Et surtout, je n'oublie pas que je ne sais pas grand chose. Grâce à l'aide de mes patients, j'apprends tous les jours et surtout de ceux qui sont en bonne santé. Je préfère la santé à la maladie. Qu'il est bon d'avoir des patients en bonne santé ! Je préfère les mots à la mal-à-dire.
-Vous auriez dû être poête.
-J'adore mon métier. Il est parfait. Il me permet d'être moi.
-Pourquoi êtes vous ici Mme Miroilt ?
-Je m'inquiète, je me porte bien. Normalement, j'ai toujours un truc de travers.

-Et ça vous inquiète d'être en bonne santé ?
-Oui.
-Être malade, vous rassure ?
-Non, pourquoi dites vous ça ?
-C'est vous qui semblez le dire Mme Miroilt.
-Pourquoi ne suis-je plus malade ? Qu'avez vous fait Docteur ? Êtes vous un sorcier ? Un guérisseur ?
-Aucunement. Je ne vous ai pas guérie. c'est vous qui avez guéri en venant me voir. Si vous aimez la santé, je vous encourage à croire en votre propre pouvoir de guérison. Agir sur sa santé, c'est prévenir au lieu de guérir en faisant de l'exercice physique, en ayant un bon sommeil, une bonne alimentation, du soutien, de l'écoute, de l'amour de ses proches et un bon moral. Je ne peux que vous encourager à agir au mieux pour votre santé ! Et puis, soyez rassurée, quand vous serez gravement malade, je serai là pour prendre soin de vous. J'ai besoin de travailler aussi avec les maux pour ne pas perdre la main.
-Merci Docteur.

Lorens56100, "Sos-Docteur",14 juin 2018

Agir pour sa santé. Je préfère les mots aux maux.
Agir pour sa santé. Je préfère les mots aux maux.
Agir pour sa santé. Je préfère les mots aux maux.
Agir pour sa santé. Je préfère les mots aux maux.
Agir pour sa santé. Je préfère les mots aux maux.
Agir pour sa santé. Je préfère les mots aux maux.
Agir pour sa santé. Je préfère les mots aux maux.

Agir pour sa santé. Je préfère les mots aux maux.

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