Peu à peu, je peux.
Un pas et un autre pas suit.
Peu à peu, je peux tomber
Pas à pas, je peux me redresser
Peu à peu, je peux me perdre
Pas à pas, je peux m'accueillir
Peu à peu, je peux me fermer
Pas à pas, je peux m'accepter
Peu à peu, je peux ne plus semer
Pas à pas, je peux m'aimer
Peu à peu, je peux être hors de moi
Pas à pas, je peux être moi
Peu à peu, je peux refuser tous les possibles
Pas à pas, je peux m'ouvrir même à ce que je croyais impossible
Peu à peu, je peux reculer
Pas à pas, je peux avancer et me relier à toi, à nous, à tout, au Tout.
Peu à peu, et pas à pas, je peux ajouter à mes jours et mes nuits plus de saveur, de douceur, de santé, d'émerveillement, de satisfaction et de présence...
Lorens56100, "Les maux crient", mars 2010, Ploemeur.
Peu à peu et pas à pas, j'avance avec émerveillement