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les maux crient

Pandémie, j'ai compris la leçon.

Publié le par Lorens56100

Pandémie, j'ai compris la leçon."

Les agressions extérieures, j'en ai subies depuis mon premier souffle de vie.
Trop de bruits
Trop de cris 
Trop de critiques 
Trop de gestes indélicats 
Trop de mots blessants  
Trop de profits
Trop d'injustice 
Trop de blessures gratuites
Trop de coups bas
Trop de poisons
Trop d'égoïsme 
Trop de guerre
Trop d'exploitation 
Trop de négligence 
Trop d'indifférence 
Trop de mensonges 
Trop de silence 
Trop d'incompétence 
Trop de pollution...


Covid-19, j'ai compris la leçon.
Les agressions extérieures, j'en ai reçues par milliers, et je m'y suis habituées.
Je suis moi-même devenue une agression, un poison qui injecte chaque jour du co2 à foison avec ma voiture super stylée.
Je suis devenue une agression qui consomme des produits en quantité bon marché pendant qu'à l'autre bout du monde des enfants et des familles sont exploités pour satisfaire mes plaisirs instantanés.
Covid-19, j'ai compris la leçon.
Tant que j'accepterai les agressions autour de moi, je cautionnerai le meurtre planétaire.
Covid-19, tu tues des milliers d'humains alors que nous super consommateurs, nous tuons par millions des animaux pour nos ventres jamais rassasiés.
Covid-19, j'ai compris la leçon.
Je choisis de ne plus tolérer l'inacceptable, de me relever avec dignité et de regarder chaque être vivant comme un roi et une reine dont il est vital de protéger son royaume sacré.
Notre planète à tous, c'est notre unique bien précieux à honorer.

Lorens56100.
"Pandémie, j'ai compris la leçon", le 12 avril 2020.

La Terre, un bien commun précieux à honorer
La Terre, un bien commun précieux à honorer

La Terre, un bien commun précieux à honorer

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La fin du spectacle.

Publié le par Lorens56100

Je vais me retirer.

Je vais me retirer.

La fin du spectacle !
Je suis là et las et la mort me caresse, elle est venue me chercher.
L'heure est venue de laisser place à d'autres vies.
J'étais, je ne suis plus.
J'étais, ici, un court instant un enfant, un adolescent, un jeune adulte, un homme, un père, un vieil homme, j'étais à travers tous ses passages de vie un humain qui a fait sa tournée. Et tous ces passages m'ont permis de goûter à plusieurs existences.
J'ai eu plusieurs vies, plusieurs morts, plusieurs naissances et renaissances.
J'ai traversé de multiples transformations.
Aujourd'hui, je suis là et las et la mort caresse mon corps. Ce corps que j'ai trimballé et vu se transformer et se dégrader.
Je pensais avoir le contrôle sur lui et par surprise, il m'échappait en m'obligeant à m'aliter par une grippe ou une quelconque mal-a-die.
Ce corps a été mon véhicule qui m'a fait découvrir des lieux et des visages par centaines mais c'est toujours lui qui a eu le dernier mot.
Il savait prédire mon avenir.
Rien ne lui échappait, il ressentait tout.
Mon corps, mon allié ou mon ennemi, je choisissais en fonction du regard que je portais sur lui.
C'est pourtant grâce à lui que je savais si une amante m'était infidèle ou aimante, mon corps me le signalait par mes multiples sensations.
Il suffisait de lui faire confiance et d'écouter les signaux qu'il m'envoyait.
Malheureusement, je l'ai très peu écouté.
Je préférais le déni à ma réalité que je refusais de voir.
Je ne pouvais pas accepter l'idée que l'autre puisse me mentir.
Mais à force de répéter les mêmes erreurs, j'ai fini par l'écouter et le décoder. Ainsi, j'ai compris que j'étais le premier à me mentir.
Mon corps était donc mon allié, il me préservait du mensonge, de la trahison et de l'inacceptable.
Il se fermait dès qu'un danger faisait irruption.
Et cette fermeture m'indiquait un dysfonctionnement de ma part ou des autres. Je pouvais, en effet, être le premier à me saborder en négligeant mon propre corps. Mon sublime véhicule qui travaillait sans relâche.
Aujourd'hui, il a fait son temps, il n'est plus en état de marche. Pourtant, c'est encore lui qui me fait savoir que la mort est là, toute proche pour soulager et libérer mon âme qui a besoin de repos et de réconfort.
Mon corps est douloureux et épuisé.
Il a bien travaillé.
24 heures sur 24, et pendant plus de 90 ans, il m'a accompagné.
Aujourd'hui, la mort va me l'enlever et tout en moi va s'éteindre.
Il ne restera plus de moi que l'amour que j'ai offert à ceux et celles qui ont croisé mon chemin. Nous nous sommes fait du bien, nous permettant ainsi de poursuivre notre traversée semée de péripéties et d'imprévus.
J'ai offert ce que je j'avais de mieux avec ce que la vie m'a donné.
La mort me caresse, elle vient m'offrir un doux et silencieux repos.
C'est la fin du spectacle.
Je vais me retirer.

Lorens56100 "La fin du spectacle" le 5 mars 2020

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Soli'tu'de

Publié le par Lorens56100

Dans le mot solitude, je découvre soli'tu'de.
Solide sans le "tu".
Le "tu", c'est toi, l'infidèle qui est parti, m'a quittée pour un ailleurs meilleur, pas meilleur que moi mais meilleur pour toi, un meilleur qui remplit ton vide intérieur.
Je choisis d'être solide sans toi alors que j'aurais pu faire de ma soli'tu'de, un vide, un gouffre, un enfer.
Être solide pour accueillir avec courage cette soli'tu'de sans toi.
Prendre le temps de ressentir ton absence et ma présence.
Soli'tu'de, je m'en fais une amie attentive. À mon écoute.
Soli'tu'de, un havre de paix et un lieux de silence.
Soli'tu'de est fidèle, toujours rassurante; elle m'accompagne vers moi sans toi.
Soli'tu'de m'éveille.
Je n'ai besoin que de sa présence douce et enveloppante.
Soli'tu'de, une alliée qui lie et relie.
Je suis solide. Tout est calme en moi.
Je ne dépends plus de toi, toi qui a eu peur de te confronter à ton vide intérieur alors que le vide, personne à part toi, ne peut le combler.
Seule soli'tu'de le peut.
J'accueille soli'tu'de. Celle qui me montre qui je suis aujourd'hui.
Courageuse et solide.


 Lorens56100 "Soli'tu'de",25 février 2020

Courageuse et solide.
Courageuse et solide.
Courageuse et solide.
Courageuse et solide.
Courageuse et solide.
Courageuse et solide.
Courageuse et solide.
Courageuse et solide.

Courageuse et solide.

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Un mort vivant.

Publié le par Lorens56100

Je suis insensible à la douleur.

Celle qui est anesthésiée en moi, je l'anime à travers vous, mignonnes.

Quand je vois ou entends votre souffrance, je soulage la mienne qui s'est tue sous les coups de mon père. Il se défoulait sur moi à coup de ceinturon et de torgnoles.


Vous croyez, mignonnes que j'aime vous voir pleurer ou crier sous mes coups, détrompez vous, j'ai surtout besoin d'exister à travers vos larmes. Vos joies me sont insupportables. Vous voir souffrir me procure un tel soulagement.


Vous croyez que je suis rempli de plaisir quand vous avez mal, détrompez vous, je suis tel un drogué à la recherche d'un shoot afin de remplir l'abîme de mon existence.


Vous ne voulez plus souffrir, alors je vous conseille de ne pas trop irradier de joie de vivre, car je risque de vous saper le moral et de vous faire très très mal.
Vous ne voulez pas que je vous nuise, alors éviter de me sourire ou de rire.
Votre lumière me brûle.
Vous portez la vie en ébullition que je ne ressens plus, celle qui m'empêche de ressentir et de jouir de mes sens.
Je vous ferai souffrir jusqu'à votre dernier souffle.


Je ne suis pas un bourreau, détrompez vous, votre bonheur n'est qu'un fardeau, une torture qui vient mettre en lumière ce qui est mort en moi.
Je suis un mort vivant se nourrissant de votre substance, je vis à travers vos cris et vos larmes.


Grâce à vous, je trouve un sens à ma vie de père et de mari sans soucis.
Mignonnes, votre insouciance est votre perte mais le maintien de mon équilibre de bon père de famille.
Je suis un homme respecté dans mon entourage. Ils ignorent tous mon besoin compulsif à vous voir pleurer et crier de douleur, excepté vous mes mignonnes.
Je fais semblant d'être vivant alors que tout est mort en moi. Grâce à vous mignonnes, la vie est tranquille par chez nous.
Je suis un mort vivant qui envie votre joie de vivre et à besoin de l'étouffer pour survivre.
Je suis un mort vivant.

Lorens56100 "Un mort vivant", le 11 février 2020

Éteindre votre lumière qui me brûle.

Éteindre votre lumière qui me brûle.

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Quand je te dis "Je t'aime" ?

Publié le par Lorens56100

"Je t'ai-me-"
Tu es un met délicieux.
J'aime te dévorer.

"Je t'aime"
Je t'ai-à moi-
Tu es à moi-
J'aime te posséder.

"Je t'aime."
Je t'ai choisi pour me faire du bien.
Tu m'as choisie pour  te faire du bien.
Je t'aime pour satisfaire nos besoins.

"Je t'aime"
Je suis inspirée par toi.
Tu es ma source d'inspiration pour aller vers le meilleur de moi.
J'aime ce que tu m'inspires.
 
"Je t'aime"
Je vais vers moi jusqu'à toi.
Tu vas vers toi jusqu'à moi.
J'aime aller nous rencontrer.

"Je t'aime"
Je suis moi avec toi.
Je suis moi sans toi.
Avec toi, ma joie se multiplie.
Je suis la source qui s'écoule, débordante d'amour.
J'aime m'ouvrir à ma source infinie et te l'offrir.

Que se cache-t-il derrière votre "Je t'aime" ?
 
Lorens56100, "Je t'aime" 12 décembre 2018
 
Quand je te dis "je t'aime"....
Quand je te dis "je t'aime"....
Quand je te dis "je t'aime"....
Quand je te dis "je t'aime"....
Quand je te dis "je t'aime"....
Quand je te dis "je t'aime"....

Quand je te dis "je t'aime"....

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Je rayonne

Publié le par Lorens56100

Je suis en paix, mon esprit se détend. 
Je m'ouvre à tous mes sens et je sens mes cellules vibrées.

Je rayonne.

J'ai besoin de mon rayonnement.
Je n'ai pas besoin d'être proche de quelqu'un quand à ses côtés, mon rayonnement s'éteint. 
Une personne qui m'utilise pour son unique profit crée chez moi de la confusion, de l'immobilisme et me plonge dans la noirceur de son âme.

Je m'ouvre à l'amour quand je suis réchauffée et bouleversée par le sentiment d'être remplie de joie et de liberté. 
Je sais quand je suis au contact de l'amour. 
Je suis parcourue par un torrent de vibration qui m'émeut au plus profond de mon être. 
Je me laisse porter par cette vibration intense et salvatrice.
C'est elle qui nourrit mon rayonnement.

Une personne qui m'utilise me range rapidement dans un tiroir dès qu'elle n'a plus besoin de moi.
Oui, je suis sa servante d'un instant mais aucunement l'être avec qui elle veut faire l'expérience de l'amour qui fait pleurer et réchauffer nos âmes sœurs.
Je suis là pour la satisfaire.
Elle est incapable de s'éveiller à mon être, à son contact ma lumière s'éteint.

Quand le cœur s'ouvre et les sens s'éveillent, l'énergie circule, le rayonnement apparaît.

Si vous me voyiez m'éteindre, c'est que j'ai cessé de faire l'expérience de l'amour qui réchauffe et fait vibrer mes cellules.
Je me suis placée au mauvais endroit, là où le courant d'amour ne passe pas et ne passera jamais.

Quand je fais l'expérience de l'amour, je vibre, je rayonne. 
Je suis éveillée. 

Si vous me voyiez m'éteindre, venez me le dire, c'est que je n'ai pas vu que je n'alimente pas le cercle vertueux de l'énergie qui vibre en moi et dans toutes mes cellules.

Je vous remercie de votre belle attention.
Elle m'émeut et me voilà, je rayonne.

Je vous remercie de prendre soin de mon rayonnement et de m'aimer. 

Et si vous ne savez pas m'aimer, ayez le bon réflexe de vous éloigner de moi, et de ne plus m'utiliser.
Passez votre chemin.
Je vous remercie d'ouvrir votre coeur avant de vous approcher de moi.
Mon rayonnement est précieux, il peut s'éteindre, il est si fragile.

J'ai la joie de ressentir l'amour et de le partager.

Je rayonne.

 

Lorens56100 "Je rayonne", le jeudi 28 novembre 2019

Je rayonne l'amour.
Je rayonne l'amour.
Je rayonne l'amour.
Je rayonne l'amour.
Je rayonne l'amour.

Je rayonne l'amour.

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Je suis vivant et vibrant

Publié le par Lorens56100

J'ai eu une amante pendant douze semaines.
Et du jour au lendemain, elle est partie quand j'ai découvert qu'elle était une femme volage alors qu'elle s'est présentée à moi comme une femme monogame et amoureuse de moi.
Cette femme s'est montrée très passionnée et charmée alors qu'elle papillonnait et côtoyait d'autres hommes que moi.
J'ai fini par le découvrir et dès qu'elle a su que j'avais compris son manège, elle a pris la fuite.
Elle a fait le choix de me quitter sans explication sans état d'âme.
J'ai fait le choix d'être entier.
Cette femme est donc sortie de ma vie aussi vite qu'elle y est entrée comme si je n'avais jamais compté pour elle.
Je pensais qu'elle allait rentrer dans ma vie. Non, elle est bien partie.
Et je ressens fortement son absence, c'est bien normal, je me suis donné tout entier à elle.
Et aujourd'hui, je fais le deuil d'elle, je traverse ma douleur et j'accueille ce qui est là. Mes pleurs.
Mon manque d'elle.
Cette femme a décidé de parcourir son chemin sans moi en continuant de croquer les hommes qui ont de l'amour à lui donner.
C'est elle qui crée son destin, son venin.
Je choisis l'amour et je reste fidèle à ce dont j'ai besoin.
Elle a choisi d'être avec plusieurs hommes à la fois sans le leur dire, elle n'assume pas d'être une libertine.
Son cœur a été brisé dans le passé, elle ne l'a pas réparé, elle l'a mis plutôt dans une boîte fermée à clé.
Et la clé, elle l'a cachée dans le tiroir de l'oubli.
Maintenant, elle se donne à sa nouvelle passion.
Elle y arrive très bien, elle est rusée et effrontée.
Rien ne l'arrête, elle y va tête baissée.
Son coeur est tellement blessé que c'est devenu un instinct de survie.
L'amour est devenu synonyme de souffrance.
Elle privilégie aujourd'hui son plaisir.
Selon elle, elle le mérite.
Quitte à blesser autour d'elle.
Soigner le mal par le mâle telle est sa devise afin d'échapper à la douleur.
La réveiller serait une épreuve trop périlleuse donc mieux vaut l'endormir à coup de queue frénétique.
Elle est partie, elle a pris la fuite.
Elle se fuit elle-même.
Et maintenant, je panse ma blessure, je prends soin d'elle.
Mon coeur, je le veux ouvert même au prix de la douleur.
Je préfère le partage au blindage.
Me blinder pour ne ne plus souffrir est la pire des tortures que je pourrais m'infliger pour me couper de moi-même et des autres.
Je choisis l'amour pour rester vibrant.
Je choisis d'être entier pas de m'amputer de ma sensibilité.
Je choisis d'aimer.
Je suis plein de larmes, je suis abondant.
Je suis heureux de ressentir ma peine.
Elle est l'avant goût de mes joies à venir.
Je suis vivant.

 

 

Lorens56100, "Je suis vivant et vibrant", le 11 septembre 2019

Elle se fuit elle-même
Elle se fuit elle-même

Elle se fuit elle-même

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Il y a toi...

Publié le par Lorens

Il y a toi...

Il y a toi qui vient vers moi et qui d'un simple regard enveloppe mon âme.
Il y a eu ceux qui venaient et m'adoraient en surface.
Il y a toi qui te pose devant moi, tu te plonges dans mon regard curieux.
Tu oses la rencontre tumultueuse qui réveille les dragons monstrueux.
Il y a eu les frileux qui ont fui apeurés imaginant se noyer et disparaître dans l'océan des errances de l'abondance.
Il y a toi qui ne craint rien, et tu te plonges dans mon regard pour t'abreuver à l'eau qui te donne vie, tu goûtes la danse qui célèbre la retrouvaille de nos deux âmes rieuses et généreuses.
Il y a eu les amants volages de passage gloutons qui ont asséché ma source débordante, j'ai dû m'en protéger.
Il y a toi qui me regarde et me garde près de toi, tu m'apprivoises et répares mon âme blessée.
Il y a eu les menteurs qui n'étaient que des imposteurs.
Ils n'ont jamais pu se regarder dans le miroir de vérité.
Il y a toi, l'homme courageux qui te montre nu sans armure et sans filet.
Tu me regardes m'envoler libre et joyeuse, insaisissable.
Tu as traversé les tempêtes, les tornades, les pires cauchemars, tu me regardes et ton âme savoure la clémence de l'instant.
Enlacés l'un à l'autre, tu te sens puissant.
Il y a eu les hommes qui se sont vengés des femmes assassines, ils ont eu plaisir à me piétiner par leur âme vengeresse qui aveuglée n'a pas vu que je pouvais l'aimer.
Il y a toi qui me voit et éveillé, tu n'es pas gêné par la lumière qui jaillit de mon regard perçant et passionné.
Il y a eu ceux qui ont vu mes yeux mais jamais ils ont pu voir mon âme.
Ils n'ont pas eu ton courage.
Il y a toi qui me regarde et garde mon âme comme un joyau enchanté.
Ensemble, nous célébrons la liberté d'aimer.

 

Lorens56100, "Il y a toi", 8 septembre 2019

Nous célébrons la liberté d'aimer
Nous célébrons la liberté d'aimer
Nous célébrons la liberté d'aimer
Nous célébrons la liberté d'aimer
Nous célébrons la liberté d'aimer
Nous célébrons la liberté d'aimer

Nous célébrons la liberté d'aimer

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Ma re-naissance, la fin de ma traversée du désert.

Publié le par LORENS

Premier acte, c'est le choc fatal, le coup de trop qui m'achève.
J'ai été projetée en une simple fraction de seconde dans le néant. 
Le traite a voulu que je meure. Mais je résiste. Je ne veux pas tout laisser derrière moi. Je résiste. Je ne me sens pas prête à tout abandonner. Je résiste, je ne veux pas mourir à hier. Je résiste, mais le coup de poignard en plein coeur me fait tomber.
Mon corps n'est plus qu'un amas de sang. Je traîne ma carcasse. Un vaste désert s'offre à moi à perte de vue. Je refuse de souffrir. Je résiste en m'anesthésiant à l'endroit même où j'ai été poignardée.
Le traite n'a pas eu le courage de me dire en face ce qu'il attendait de moi. Non, il a préféré me poignarder en plein coeur pour ne pas avoir à s'ouvrir à son intériorité. J'aurais pu l'écouter, mais l'idée d'un jugement de ma part lui était insupportable. 
Alors, un coup de poignard en plein coeur lui était plus efficace. 
Oui, son coup a été traite mais d'une grande efficacité, il m'a projeté dans la réalité froide et amère du silence. 
Deuxième acte, c'est le moment le plus douloureux. Tous mes sens me ramènent au coeur. La blessure se réveille. Je suis une bête ensanglantée qui se traîne dans un désert sec et aride.
Je me vide de mon sang et de sens. Je veux mourir. Ne plus souffrir.
La douleur est trop intense. Achevez-moi, qu'on en finisse!
Je préférais mon état premier provoqué par le coup de poignard, je ne ressentais rien, j'étais juste choquée, hébétée, assommée. 
Maintenant, la blessure se réveille et elle me torture.
Je suis attirée par la gravité. Tout me semble grave, je suis lourde. Je suis à terre.
Mes jambes ont flanché. Pourtant, je continue de résister. Je me traîne dans ce désert sec et aride, vidée de mon sang et de sens. Plus je résiste et plus mon corps se ratatine. La traversée du désert finira par me réduire en poussière. Le traite fête sa prochaine victoire de destruction. 
Cela s'appelle la dépression. 
La dépression, c'est la prise de conscience de mon jeu de démolition. Je résiste. Je refuse de lâcher mon ennemi alors que je n'ai qu'à appeler à l'aide mais non, je continue à jouer mon rôle qui m'enrôle dans une armée impitoyable qui m'entraîne vers ma propre destruction.
Je me suis programmée à crever comme un chien dans ce désert. 
Je n'ai pas le courage de changer les règles du jeu. 
La dépression, c'est la poursuite de mon oeuvre de destruction mais avec la douleur de vivre en supplément. 
Avant, je ne ressentais rien. J'étais dans un profond coma.
Là, je ressens tout, c'est insupportable, achevez-moi, qu'attendez-vous !
Dernier acte. Je choisis de tout laisser derrière moi, de tout abandonner.
Donner ce que je ne veux plus tels que les obligations, les contraintes, les responsabilités, la pression, la culpabilité, les reproches, les plaintes, le silence, le rejet, la douleur, le passé gâché.
Être juste là et faire confiance. Cessez de me débattre. Laissez la vie me guider jusqu'à la prochaine oasis.
Il suffit juste de faire confiance. 
Je peux laisser ma vieille peau, faire peau neuve et jouer un rôle plus léger. 
Oui m'alléger le plus possible. Sortir de la dépression. 
Cesser de me mettre la pression. Cesser de me débattre. Ne plus bouger.
Laisser la vie pleurer en moi pour que les larmes me soulagent. Baisser les armes. Vivre au lieu de survivre. Demander au lieu de me taire. Demander au lieu de résister.
Je demande à la vie de me guider. Je demande et je reçois ce dont j'ai besoin pour m'apaiser. 
Plus de pression ni de dépression. C'est le réveil de mon jour de gloire. C'est ma plus grande victoire. Je bois l'eau de l'oasis. C'est la fin de la traversée du désert. J'ai gagné, je suis alignée, droite et légère.Tout m'apparaît plus coloré et sucré. 
Je savoure ma vie nouvelle sacrément belle.
J'en ai fini avec la dépression. 
La gravité s'en est allée. 
Sublime échappée !
Je suis sauvée. 
Ma blessure est guérie, aujourd'hui, je ne souffre plus. C'est un doux réveil. J'ai cessé de résister. J'ai quitté ma vieille peau. Je suis morte à hier pour m'abreuver à ma nouvelle oasis.
Ma re-naissance.
 
 
Lorens56100 "les maux crient, ma re-naissance, mon oasis", 20 juillet 2018.
 
 
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !
La gravité s'en est allée. Sublime échappée !

La gravité s'en est allée. Sublime échappée !

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Au pays de l'imaginaire qui me rend moins amère.

Publié le par Lorens

Lorens56100

"Au pays de l'imaginaire qui me rend moins amère" 23 mars 2018

Liberté, le monde que je me crée dans ma tête.

Liberté.

Je voyage dans une boîte noire dans laquelle je tourne en rond. Dans cette boîte noire, je cherche la sortie, celle qui me libérera d'une masse oppressante qui m'effraye.

Je voyage dans une boîte noire dans laquelle je tourne en rond, mon voyage ne mène nulle part. Je veux sortir de ce cauchemar. Je cherche désespérément la sortie de secours avant que la masse oppressante m'achève.

Je voyage dans une boîte noire et je ne désespère pas, je sens que la sortie est proche, oui, j'entraperçois de la lumière, elle me guide vers le chemin qui me permettra enfin de déployer mes ailes.

Ce chemin, je l'appelle Liberté.

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