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"Un bon bol d'air"

Publié le par Lorens56100

"Un bon bol d'air"

Connaissez vous les expressions exprimant vos limites dont il ne faut jamais dépassées ?
Au-delà, vous sentez la moutarde vous montez au nez ou vous faire ressentir un besoin irrépressible de crier, de fuir ou de vous enfermer à clé à double tour dans votre tour d'ivoire dans l'unique but de vous préserver.
Trop c'est trop.
Ras le bol.
J'en ai marre.
Y'en a assez.
Ras la casquette.
J'en ai ma claque.
J'en ai plein les bottes.
Ça me gave.
J'en ai jusque là.
Ça me tape sur le système.
Ça m'irrite.
J'agonise.
Ça me fatigue.
Laissez moi tranquille.
Ça me saoule.
Ça me gonfle.
J'en ai par-dessus la tête.
Ras le chou.
Ras la cafetière.
C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Ras le bonnet.
De l'air.
Ça me fatigue.
Ça me tape sur les nerfs.
Fais chier.
J'en ai plein le cul.
J'en ai plein le bonbon.
Ça m'énerve.
Ça me déprime.
Ça commence à me chauffer dur.
La cocotte va exploser.
Je n'en peux plus.
Ça me rend dingue.
Je vais devenir fou.
Ça me rend malade.
Sauve qui peut.
Au secours.
Ça me crispe.
Merde.
La coupe est pleine...

Si vous en voyez d'autres, je serais ravie de vos partages.

Je vais de ce pas remplir ma bassine, prendre un bon bol d'air en forêt.
Retourner et retrouver la source.
Celle qui ne tarit jamais, celle qui rit de tout et de rien et surtout et surtout elle n'exige rien de moi.
Elle est généreuse, abondante.
Elle est souveraine.
Sa force est protectrice, revigorante et réparatrice.
Elle est souterraine et vertueuse.
L'énergie.
L'élan de vie.
La vie en ébullition, en fusion.
La vie majestueuse.

La mort ?
La fin de l'émerveillement.
La fin de mes sens et sentiments.
La fin de mes rires et de mes pleurs.
La fin du battement de mon cœur.

Mais aujourd'hui, encore la vie et je laisse fleurir mon élan de vie, il est l'enchanteur et l'auteur du spectacle grandiose qui me fait ressentir la vie fragile et précieuse qui m'anime.

Lorens56100 "Un bon bol d'air"
8 septembre 2020

Retourner et retrouver la source.
Retourner et retrouver la source.
Retourner et retrouver la source.
Retourner et retrouver la source.
Retourner et retrouver la source.
Retourner et retrouver la source.

Retourner et retrouver la source.

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Et s'il y avait un gros mal-entendu !

Publié le par Lorens56100

Et s'il y avait un gros mal-entendu !


Et si le danger était mon allié ?
Et si cela se situait au niveau de nos valeurs  ?
Vos valeurs ne sont pas les miennes à cet instant présent et cela n'enlève en rien leur légitimité.
Mon besoin de liberté apparaît quand je me sens en sécurité et que mon cadre devient trop étriqué.
Et tant que mon besoin de sécurité n'est pas satisfait, ma liberté n'a pas de sens puisqu'elle me met en insécurité.
Quand à l'intérieur de moi, tout est apaisé et sécurisé, je peux me dé-voiler, je peux m'exprimer, je peux déployer mes ailes, je peux m'envoler, je peux jouir de mon envolée grisante.
Je peux me laisser porter par le vent.
Le vent est mon allié.
Ensemble, le voyage est un enchantement pour les sens.
J'écoute le vent.
Je lui fais confiance.
Je l'écoute pour mieux nous entendre.
Mon besoin de sécurité est satisfait, ma liberté devient re-naissance.
Tout est à dé-couvrir.
Et j'explore le monde du vivant dont je n'étais plus consciente tant que mes oreilles ne voulaient pas l'entendre.
Tétanisée à l'idée de me sentir en insécurité.
Je m'étais armée face au danger au lieu d'apprendre à m'en faire un allié.

Laurence Traineau "S'écouter pour mieux s'entendre".


12 septembre 2020

Mon besoin de sécurité est satisfait, ma liberté devient re-naissance.
Mon besoin de sécurité est satisfait, ma liberté devient re-naissance.
Mon besoin de sécurité est satisfait, ma liberté devient re-naissance.

Mon besoin de sécurité est satisfait, ma liberté devient re-naissance.

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Êtes-vous anesthésié-e, un-e dure à cuire ou sensible ?

Publié le par Lorens56100

J'aimerais bien être vénale, matérialiste, insensible, cela m'aurait facilité la vie mais ce n'est pas ainsi que mère nature en a décidé.
Elle m'a doté de sens pour ressentir et de neurones pour réfléchir.
J'avoue, ça fait aussi beaucoup souffrir mais cela permet surtout de s'émerveiller devant les merveilles de la Terre qui sont à préserver.

Êtes-vous anesthésié,e,  un,e dure à cuire ou sensible ?

Je suis sensible.
En cela, je ne trahis pas mon pays ni ma famille, je suis fidèle à qui je suis.
Être insensible serait de ne pas voir autour de moi, de m'enfermer dans ma bulle et mes plaisirs et de me faire croire que c'est un paradis pour tout le monde. Je me ferais croire aussi que des enfants, des hommes, des femmes, tous les êtres vivants sont en paix, libres et en harmonie.
Je vois, je ressens que c'est peu de personnes qui au final profitent des privilèges du système actuel.
Des peuples entiers meurent de faim et sont massacrés.
Nous en France, on meurt de maladie chronique et on se soigne aux barbituriques remboursés par nos impôts que nous payons généreusement chaque année.
Nous sommes stressés et angoissés mais tout va bien, nous mangeons à peu près à notre faim, bien que ce soit souvent de la male bouffe; il y a le RSA qui est notre bouée de sauvetage pour ne pas sombrer ni couler.
Nous sommes français privilégiés.
Nous avons presque tous un toit, et des refuges de quoi nous plaignons-nous ?
D'être un peu exploités et névrosés ?
Oh la la, vous français, caliméros, vous n'êtes jamais satisfaits, regardez à la télé, il y a plus malheureux que vous.
Et dans le monde entier aujourd'hui, on meurt à cause d'un virus.
Rentrez chez vous.
Ou mettez vos masques.
Et taisez vous !
C'est la guerre aussi chez nous, un vilain virus pourrait nous exterminer si nous baissions notre garde et cessions les gestes hygiéniques.
Nous allons vous protéger. Un vaccin sauveur va arriver.
Cessez de penser par vous-même et tout va bien s'arranger, vous allez vous plonger dans un long et profond sommeil.
Soyez en paix.
Continuez de vous anesthésier, de vous shooter aux médocs, vous réveiller serait bien trop douloureux.
Fermez vos clapets et dormez sagement dans vos clapiers.
Priez beaucoup beaucoup et tous vos vœux vont s'exaucer.
En travaillant plus dur, vous pourrez vous offrir le super dernier gadget qui fait fureur pour votre bonheur et une vie sans saveur.

Lorens56100, le 5 octobre 2020

Êtes-vous anesthésié,e, un,e dure à cuire ou sensible ?

Êtes-vous anesthésié-e, un-e dure à cuire ou sensible ?
Êtes-vous anesthésié-e, un-e dure à cuire ou sensible ?
Êtes-vous anesthésié-e, un-e dure à cuire ou sensible ?
Êtes-vous anesthésié-e, un-e dure à cuire ou sensible ?
Êtes-vous anesthésié-e, un-e dure à cuire ou sensible ?

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Équi/libre

Publié le par Laurence-traineau

Équi/libre.
Dans le mot "équilibre", il y a les mots "équi" et "libre".
Équi/libre.
Trouver ma liberté dans l'équité.
Je me sens à ma juste place quand tout le monde peut la trouver.
En tant que professionnelle, je me sens  à ma place quand je découvre que la personne que j'accompagne s'ouvre à son ressenti, sa parole juste, à son calme intérieur, à sa cohérence, à sa vérité, sa propre autorité.
Comment être moi et me sentir en équi/libre quand les autres souffrent ou imposent leur façon de vivre ou de penser.
Je trouve mon équi/libre quand je peux me connecter à ma propre vérité qui ne sera jamais celle des autres.
C'est l'addition de toutes nos vérités qui met la lumière sur nos doutes et nos questionnements.
Je n'oublie jamais que je ne sais pas grand-chose.
J'apprends sans relâche à trouver ce juste équi/libre entre nous.

Laurence Traineau 

"Équi/libre"

30 septembre 2020

l'équi/libre entre nous
l'équi/libre entre nous
l'équi/libre entre nous
l'équi/libre entre nous

l'équi/libre entre nous

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Garder la distance

Publié le par Lorens56100

Je pensais à la phrase que tu m'as dite "tu as été dans ma vie".
Je pense au contraire que je n'ai jamais été dans ta vie tout comme tu n'es pas rentré dans la mienne.
Nous nous sommes fait du bien et rien de plus.
Nous sommes restés en surface sans prendre le risque d'aller en profondeur dans les parcelles invisibles de nos vies.
Pour moi être dans la vie de l'autre, c'est bien plus que ça, c'est rentrer dans son cœur, c'est partager ses sentiments, ses émotions, ses ressentis, ses peurs, ses besoins, ses doutes, ses lâchetés, ses blessures, ses prisons, ses libertés.
Nous nous sommes utilisés réciproquement pour satisfaire nos besoins.
Nous nous sommes croisés, regardés de loin.
Tu n'as pas voulu davantage.
J'ai gravité autour de toi mais tu ne m'as jamais autorisé à rentrer au coeur de ton être.
J'ai appris grâce à cette expérience que justement il était difficile de t'approcher.
Trop de méfiance et de non-dits nous ont empêché une approche profonde et véritable.
Tu as mis la bonne distance pour ne pas prendre le risque d'être perturbé dans tes habitudes et ton confort.
Je sais ce que c'est de rentrer dans la vie de l'autre.
Les sensations ressenties sont puissantes et perturbantes.
Nous sommes sens dessus dessous.
Ta mise à distance m'a permise de profiter de ma totale présence.
Elle m'a invité à vivre l'égoïsme.
L'ego-ïsme, ne penser qu'à moi pour mieux oublier le fossé que tu as créé entre nous.
Éviter la fusion.
Éviter la confusion.
Être éloignée de toi pour me reconnecter à moi et à ce dont j'ai besoin.
Je comprends le danger à rentrer dans la vie de l'autre, c'est celui de se perdre, de s'oublier, ne plus exister sans l'autre alors que la rencontre nous invite à renaître à plus grand que soi, ce soi devenu étriqué et obsolète qui est pourtant si familier et si difficile à quitter.
Tu n'as pas été dans ma vie, tu n'as fait que me mettre à distance pour ne pas être dérangé.
Tu es resté et rangé au même endroit.
Rien n'a changé pour toi.
Tu as gardé la distance pour te protéger.
Tu t'es protégé de l'implosion qui provoque la métamorphose.
La métamorphose est le tremblement de l'être.
Qui se risque à être secoué et à vivre le chaos ?
Celui ou celle qui a le courage de laisser venir l'implosion. Ce pas'sage nécessaire pour s'agrandir et se dilater.
Non, tu n'as pas été dans ma vie, tu as préféré le plaisir au déchirement de ton être étriqué.
Tu as préféré le plaisir à ton expansion.
Tu as préféré ne rien déranger.
Je n'ai pas été dans ta vie, tu ne m'y as pas autorisée.
Tu as gardé la distance en te taisant.
Tu as omis de déterrer les mots de ta propre vérité.
Tu es resté dans le passé.
Un pas sur le côté au lieu d'un pas jusqu'à moi.
Au coeur de mon être éthéré, déterré, plein de vérité.
Surtout se taire.
Ne pas avancer.
Garder la distance et ne rien dé-ranger.
Surtout ne rien lâcher.
Ne pas se dé-voiler.
Garder le masque.
Cacher la vérité.
Garder les deux pieds dans la tombe du passé.
Garder la distance.

Lorens56100

"Garder la distance "

10 avril 2020

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Le confort mortel

Publié le par Lorens56100

J'ai appris à obéir.
J'ai aussi appris à m'enrichir et à consommer sans réfléchir.
J'ai appris à m'étourdir pour ne pas voir le monde débile dans lequel je dors assommé par des cachets qui cachent ma détresse tissée par le bonheur illusoire qui s'achète. Je me suis enfermé dans cet enfer qu'est le désir jamais satisfait.
Comment sortir de ce piège ?
L'illusion de mon confort n'est que la route vers une mort plus proche.
Je vais mourir alors pourquoi survivre au lieu de vivre sur cette planète qui pourrait être un paradis pour tous et non un enfer dans lequel je m'affaire toute l'année pour faire des affaires.
Super ! Aujourd'hui, si j'achète une télé à 1000€, j'ai le droit de profiter d'une réduction de 70% sur le prochain smartphone à 1200€.
Et si j'achète la télé aujourd'hui, j'ai une réduction de 260€.
Oh trop bien !
Une économie de plus de 1000€.
Vous allez me dire que c'est un sacré budget pour celui qui travaille sans relâche pour nourrir sa famille !
Mais pour moi, c'est une sacrée affaire.
J'y vais, que dis-je, j'accours, je ne veux pas manquer l'aubaine.
Mon petit dernier de 5 ans n'a pas encore dans sa chambre de télé.
Oh, il va m'adorer !
Et moi, je vais profiter du dernier téléphone portable.
C'est trop de la balle !
Amène !
Je suis un actionnaire, j'ai peur de perdre mon confort mortel.
J'ai peur de mourir pourtant, j'achète sans hésitation de la male bouffe qui empoisonne mes organes, mes artères.
J'ai peur de mourir, pourtant, je bois, je fume, je mange trop, je bouffe de l'écran à gogo qui grignote mon cerveau.
J'ai peur de mourir, pourtant, je jette mes déchets polluants et toxiques dans les rivières et les forêts.
J'ai peur de mourir, pourtant, je laisse mourir des milliers de bêtes pour me goinfrer de bonnes grillades à tous mes dîners.
J'ai peur de mourir, pourtant, je me fais injecter des produits chimiques dans les veines pour préserver ma jeunesse que je veux éterniser.
J'ai peur de mourir, pourtant, je massacre ma planète pour jouir de gadgets fabriqués par des enfants qui ne pourront jamais s'instruire pour s'affranchir du capitalisme qui les exploitent à volonté.
J'ai peur de mourir pourtant, je déforeste la planète et asphyxie nos villes surpeuplées.
J'ai peur de mourir. J'ai peur de perdre mon confort mortel.
Comment prendre mon courage à deux mains et cesser de consommer les produits industriels qui ruinent ma santé et me transforme en zombie débile qui déverse sa bile sur un jeu vidéo qui le coupe de celui qui l'a construit. Celui qui doit travailler nuit et jour pour nourrir sa famille qui crie famine.
Mais à quel moment vais-je crier stop à ce suicide collectif ?
J'ai peur de perdre mon confort mortel.
Je m'y suis habitué.
Je suis un actionnaire qui fait des affaires.

Lorens56100

"Le confort mortel"
19 mai 2020

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Être une femme aujourd'hui.

Publié le par Laurence-traineau

 

Se rencontrer, c’est un long voyage.


Être une femme aujourd'hui est un statut difficile à assumer; si vous êtes trop autonome et indépendante, vous êtes une femme solitaire qui dérange, si vous êtes dépendante-affective, vous êtes prisonnière de votre geôlier.
Si vous manquez de confiance en vous, vous êtes une proie pour les prédateurs, si vous êtes gentille, vous êtes exploitée, si vous êtes trop affirmée, vous êtes traitée d’emmerdeuse. Si vous êtes intelligente, vous faites peur, si vous êtes soumise, vous vous perdez dans le brouillard de la dépression et de la léthargie, si vous êtes trop amoureuse, vous êtes rejetée, et si vous n’êtes pas assez amoureuse, on vous le reproche.

Que faut-il faire pour être une femme ?

Que faut-il faire justement quand vous êtes une femme qui s’assume et assume ses envies, ses besoins, ses désirs, ses rêves, ses sentiments, ses émotions, ses sensations, ses responsabilités et qu'en plus, les hommes s’accrochent à vous en espérant que vous allez les sauver de leur marasme, leur difficulté d’être ?

Comment réagir quand certains d’entre eux, au contraire, vous fuient quand vous vous approchez un peu trop d’eux de peur de perdre le pouvoir puisqu'ils n'ont pas le choix autre que d'être forts aux yeux de la société ?

Comment trouver la bonne distance entre l’homme et la femme, sans tomber dans le piège du sauveur et du sauvé, du prédateur et de sa proie, de la victime et de son bourreau, de la princesse endormie et du prince charmant; du dominant, dominé; de l’homme venu de Mars et de la femme venue de Vénus; des vieux clichés de la femme heureuse d'être docile et serviable et de l’homme brave, prêt à affronter tous les dangers ou difficultés pour sauver sa belle au bois dormant; de la femme carriériste prête à tout pour obtenir le poste convoité pour prendre sa revanche sur les hommes qui l’ont humiliée; de la femme qui a refoulé sa féminité et sa libido, se transformant en femme cannibale dévoreuse d’enfants, et de la femme qui a rejeté son instinct maternel, en devenant croqueuse d’hommes ?

Est-ce que la femme s’est-elle égarée, ne pourrait--t-elle pas trouver la bonne direction pour avancer sur la route de la paix où l’homme et elle-même baisseraient les armes et les masques et auraient plaisir à être ensemble pour voyager et cesser enfin de se faire la guerre ?

Qu’est ce qu'elle ne comprend pas ? Qu’est-ce qu'elle n’a pas appris ? Que lui manque t-elle ?
Le bon ticket ? Le bon numéro ? La bonne étoile ? Le bon chemin ? L’expérience qui lui ferait comprendre son égarement ?


Pourquoi ne trouve-t-elle pas l’homme délicieux qui lui prêterait ses bras quand elle a froid, qui l'embrasserait quand elle a faim de lui, qui la courtiserait quand elle a envie d’être une femme désirable, qui la sécuriserait quand elle doute, qui serait proche d'elle quand elle a besoin de lui, qui s’éloignerait quand elle a envie d’évasion ?

Être une femme, donner et recevoir ce que la vie veut bien donner, avancer sur les vagues des sensations, des sentiments, des certitudes, des envies, avancer malgré les freins extérieurs rencontrés sur le chemin chaotique sur lequel elle marche, tomber parfois, se redresser souvent, errer aussi, s'égarer et retrouver le chemin qui lui va bien, ce chemin sur lequel elle marche habilement avec élégance, danser quand le cœur est chantant, pourtant sur ce chemin, beaucoup d'hommes ne semblent pas se sentir libre d’aimer les bras remplis de fleurs ou le cœur fleuri de sourires, peu d'hommes prêts à s’ouvrir à la légèreté d’un baiser apaisé.

De plus en plus d'hommes apparaissent de nos jours apeurés, meurtris, égarés, méfiants, distants, silencieux, plaintifs, fugitifs, mal rasés, fatigués.


Fatigués d’avoir été si mal aimés, fatigués d’avoir tant mal aimé, fatigués d'être forts, fatigués de s’être tant trompés, fatigués de rester sur leur faim. Fatigués de vouloir combler un vide qui n'est jamais rassasié, un vide dans lequel ils se noient et s’accrochent désespérément. Un vide dont la source a tari et dont il ne rejaillit jamais l’abondance d’une eau claire avec laquelle il serait si bon de s’abreuver.

Quand l'homme et la femme se croisent, ils ont l’impression d’avoir une hallucination, ils pensent que l'attraction est le fruit de leur imagination, que la femme vient d’une île inexplorée qui n’existe que dans les rêves, ils se regardent de loin, intrigués, s’observent puis passent leur chemin, préférant se fuir pour ne pas oublier une sensation plaisante et apaisante.

Garder encore en mémoire une image qui leur donnera la force de rester un peu éveillés malgré la fatigue prégnante qui les renvoie à leur immobilisme et leur vie gâchée.

Mais cette hallucination passagère leur a offert une sensation de déjà connu, une sensation délicieuse qu’ils chercheront en vain dans leur errance sans lendemain.


Pourquoi se sont-ils fuis ? Que craignent-ils ? D'être abandonnés, de découvrir leur médiocrité, leurs petites mesquineries, leurs faux semblants, leurs masques vieillis et jaunis, leurs complexes d'infériorité, leurs blessures de guerre ?
Se sont-ils fuis pour ne pas se perdre l'un dans l'autre  ? Surtout ne pas perdre le contrôle ?
Ont-ils eu peur d’être dépendants d’un état bienheureux auquel ils n’avaient aucune maîtrise ?

Ont-ils imaginé que l’amour qui leur était proposé n’était qu’un cadeau empoisonné dont il fallait payer le prix, le prix le plus fort ?


Pourquoi croyons-nous que le bonheur est accessible sans vraiment y croire ?

Suffit-il d’ouvrir les bras et de saisir la main caressante qui saura nous faire fondre de délice et de malice ?

Heureusement, après un long voyage, il y a certaines femmes et certains hommes qui ont le courage d’aller à la rencontre de l'amour vrai, ils ont la curiosité de s'y plonger et de découvrir qu’il n’y a aucun danger à faire face à l'inconnu(e), ils peuvent ensemble construire un havre de paix où les blessures partagées sont plus douces, les appétits grandissants, les désirs partagés sans limite et les plaisirs savoureux.

En finir avec la guerre des sexes, être enfin une femme amoureuse en paix avec elle-même.

 

Laurence Traineau, "Être une femme aujourd'hui", 25 juillet 2011.

Une rencontre, un espace ouvert entre soi et l'autre.
Une rencontre, un espace ouvert entre soi et l'autre.
Une rencontre, un espace ouvert entre soi et l'autre.
Une rencontre, un espace ouvert entre soi et l'autre.
Une rencontre, un espace ouvert entre soi et l'autre.

Une rencontre, un espace ouvert entre soi et l'autre.

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Mr l'Ego

Publié le par Lorens56100

Lettre adressée à Mr l'Ego.
Je trouve aujourd'hui vos mots tape à l'œil et vos actions insipides.
Vous êtes devenu à mes yeux un beau clafoutis aplati.
Je vous trouvais grandiose, je vous trouve maintenant petit.
Je n'oublie pas, l'humain est comme les deux faces d'une même pièce.
Petit et grand.
Médiocre et sublime.
Pour me plaire, il est préférable de me montrer votre valeur pour éclairer votre grandeur.
En donnant le meilleur de vous-même, vous honorez qui je suis.
Ne m'apparaissez pas sous le masque du renard rusé qui a besoin de flatter son ego blessé en traquant une poule égarée.
Vous méritez mieux que ça et moi aussi.
Assumez vos paroles, fassiez que vos actions vous glorifient.
Mr l'Ego, il vaut mieux parfois ne rien dire que dire des jolis mots qui sonnent faux.
Jeux de faux-semblant, je dangereux.
Mr l'Ego, derrière votre masque se cache une faille.
Votre besoin irrépressible de me faire croire que vous êtes fort et beau alors que vous osez juste créer l'illusion.
Mr l'Ego, assumez vos paroles, fassiez qu'elles bâtissent une transparence à venir.

Laurence Traineau "Mr l'Ego" 10 Mai 2020

"Pour me séduire" 18 août 2019

 

Assumez vos paroles !
Assumez vos paroles !
Assumez vos paroles !
Assumez vos paroles !

Assumez vos paroles !

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Au pays des superwomen sacrées et sacrifiées

Publié le par Lorens56100

Au pays des superwomen sacrées et sacrifiées"!
🦸‍♀️

Dans mon pays, je suis considérée, je suis estimée, je suis glorifiée, je suis sacrée.
J'ai une mission, c'est de contourner tous les obstacles, de surmonter toutes les épreuves, et de me relever sans cesse malgré les chutes et les rechutes.
Je m'appelle Borelia, je suis une superwoman sacrée.
J'ai plein de pouvoirs dont celui de lire dans les pensées des autres et aussi celui de faire mille choses à la fois sans jamais me plaindre ni me fatiguer.
Je suis une superwoman sacrée.
Je sers les dents et en avant, rien ne peut m'arrêter même pas la souffrance ni même la mort.
Je suis super puissante, je suis admirée, je suis récompensée, je suis encouragée à poursuivre ma destinée.
Je suis belle, grande, généreuse et courageuse, je suis sacrée.
J'ai 33 ans et aujourd'hui, même si je suis clouée au sol à cause d'une grave maladie qui me paralyse, la sclérose en plaque, je reste digne, je continue d'être une superwoman sacrée. J'autorise la médecine à me prélever des organes sains non sclérosés.
Je me suis sacrifiée pour les aider dans leur avancée et le bien-être de la collectivité.
J'ai fait le choix d'offrir ma vie et mes organes, et ainsi, j'obtiendrai le titre de superwoman sacrée et je serai applaudie en héroïne, une femme qui a donné sa vie pour sauver celle des autres. Je me suis pliée en plaques et en quatre pour servir ma collectivité avec fierté.
Je suis Borelia, je suis née pour être sacrifiée.
Je suis sacrément honorée.
Je donne ma vie.
Et dans mon pays, je suis admirée.
C'est ainsi que j'ai été créée.

Lorens56100 "Au pays des superwomen sacrées et sacrifiées"🦸‍♀️

Le 25 avril 2020

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Au royaume des guerriers sans pitié.

Publié le par Lorens56100

J'ai été dans mon royaume un petit garçon adoré par mes parents qui m'ont tout donné pour que je devienne un futur adulte fort et musclé.


j'étais éduqué pour être un guerrier sans piété.
Plus je travaillais dur à la tâche plus j'étais admiré.
Nous étions deux frères qui aimaient tester notre force auprès des autres guerriers du royaume et à la grande fierté de nos parents, nous étions toujours les plus forts et personne ne pouvait nous dominer. Nous nous sentions tels des Dieux.
On était tellement puissants que nous pensions être invincibles jusqu'au jour où un guerrier d'un autre royaume me brisa un de mes genoux sans pitié, et à partir de ce jour maudit, je ne pouvais plus aller au champ de bataille tester ma force et mon courage.
J'étais redevenu un simple humain diminué. Et être sans mon statut de guerrier, on ne m'y avait pas préparé.
Pas préparé à ne plus combattre contre mes ennemis guerriers sans pitié.
Par réflexe, je me suis tourné vers d'autres ennemis, et je me suis mis à vouloir maîtriser les princesses de tous les royaumes et franchement, c'était bien trop facile. Dès qu'elles m'offraient leur coeur, elles étaient aveuglées par l'amour que je leur promettais. Pourtant, je m'ennuyais vite à ce petit jeu dans lequel elles cédaient à tous mes caprices, alors je les faisais souffrir dans l'unique but de leur déclarer la guerre et là enfin avec elles, je me sentais être à nouveau invincible tel un dieu dans son royaume où mes ennemies usaient de toutes leurs ruses et stratégies de princesse pour ne jamais me décevoir ni me déplaire.

La guerre entre nous se terminait toujours par des larmes et des cris. Je finissais par les quitter en leur prouvant qu'elles étaient folles et ingrates de se montrer si cruelles envers moi alors qu'elles me disaient m'aimer.
Je gagnais à tous les coups. En les quittant, elles s'accrochaient à moi, elles n'aimaient que moi, moi ce Dieu qu'elles adulaient. Elles ne pouvaient plus se passer de moi. Et ce petit jeu m'amusait follement, cela me montrait à quel point, je maîtrisais toutes mes ennemies. J'étais bien ce dieu invincible admiré dont les femmes ne pouvaient se passer. Je créais en elles un tel désordre psychique que je faisais d'elles ce que je voulais.


Et à nouveau, la vie me mit à l'épreuve.

Un soir d'hiver, je suis tombé nez à nez sur une femme qui croisa mon chemin.
Elle était connue dans mon pays pour avoir la réputation d'être une solitaire en quête de vérité. J'allais lui montrer à cette effrontée qui était le maître dans mon royaume et qu'elle fut ma surprise quand je découvris qu'elle était imprévisible. Elle ne réagissait ni à mes stratégies ni à mes attaques. Elle restait calme, ancrée, bien alignée, rien ne la perturbait, elle demeurait égale à elle-même, douce et sensible. Cette dernière me donnait du fil à retordre.
J'avais beau vouloir la blesser, la fragiliser, c'est elle, au final qui perturbait ma structure mentale.
Je sentais que si je poursuivais mon jeu avec elle, c'est elle qui m'ébranlerait et je ne pouvais pas prendre ce risque.

J'étais un guerrier invincible pas un homme qui s'abaisse devant une femme.
Je décidai donc de la quitter sur le champ pour la déstabiliser et lui montrer qu'elle n'était rien à mes yeux.

Contrairement, aux autres princesses, cette femme solitaire ne m'a ni retenu ni déclaré la guerre.
Elle me fit comprendre que chaque être humain sur cette Terre a la responsabilité d'assumer sa liberté, et de respecter celle des autres.
Elle m'aimait et m'aimer, c'était pour elle, me vouloir libre.
Je sais que cette femme ne m'a pas admiré mais profondément aimé, pourtant, j'ai été sans pitié avec elle, j'ai même eu plaisir à la faire souffrir en la faisant disparaître de ma vie.

Oui, je l'ai jetée comme on jette un vieux jouet rouillé.


Elle ne pouvait pas me retenir puisqu'elle me voulait libre.
Elle savait d'instinct que j'étais prisonnier de mon armure et que l'amour à deux est une mise à nu.


Ma quête aujourd'hui n'est plus de combattre des ennemis imaginaires mais de briser mon armure de guerrier sans pitié.
Tant que je la garderai, je ne serai pas capable de me relier aux autres ni de les aimer.


Les clés pour y arriver ?
Cesser de me raconter des histoires de méchants et de gentils en m'imaginant que les autres autour de moi veulent me massacrer.
Être désolé aussi d'avoir brisé des coeurs au lieu de mon armure afin de ne jamais perdre la face.


Par orgueil dans mon pays, on est prêt à tuer frères et soeurs pour sauvegarder son honneur.


J'ai tué en moi ma propre humanité par peur de perdre mon statut de guerrier sans piété que l'on a toujours admiré dans mon royaume depuis que je suis né.

Lorens56100, "Le guerrier sans pitié", 26novembre2017.

 

À la recherche de la Vérité.
À la recherche de la Vérité.
À la recherche de la Vérité.
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