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r"eveille moi

"La déchirure" libératrice

Publié le par Lorens

Et si nous étions dans une période de résistance existentielle.

Nous serions tous dans nos chrysalides oppressés, pressurés à nous débattre, à résister, à refuser la déchirure de notre cocon si familier et rassurant.

Pourtant si étriqué et asphyxiant.

Nous résisterions fermement quitte à nous mentir énormément.

Imaginons, nous ne lâchons rien, on se donne l'illusion de la vie éternelle et matérielle.

C'est le déni de la mort.

C'est le déni de nos propres mensonges.

C'est le déni de la fin de notre monde de possessions, et d'illusions.

C'est le déni de notre faim jamais rassasiée.

C'est le déni de nos vices cachés.

La déchirure, c'est la mort de ce qui ne pourra plus être possible, c'est la mort d'un système qui nous paralyse.

C'est cesser de ramper.

C'est prendre le risque de s'affranchir, franchir le voile, oser le saut dans le vide, faire voler en éclats les censures.

S'envoler vers de nouveaux mondes, des mondes où personne ne pourra nous dicter notre destinée.

C'est la mort de nos frayeurs, de nos états tétanisés.

La déchirure, c'est oser sa liberté vertigineuse risquée.

La déchirure, c'est accepter de mourir.

Ne plus être con'tenu, s'aban'donner, se confronter au néant, s'alléger.

Ne plus résister. Se relâcher.

Se détendre. S'étendre. S'entendre.

Se dilater, s'envoler vers plus grand que  soi/soie si étriqué et étouffé.

Sortir du connu.

Prendre le risque de l'inconnu.

Se dé'voiler.

Sortir de son sérieux plombant.

Ne plus être coincé.

Respirer à pleins poumons, accueillir sa résurrection. 

Se dépouiller.

Déchirer sa chrysalide.

Se dé'chaîner.

S'amuser. 

Être joyeux et léger.

Re'devenir des enfants.

Habillé de solides ailes.

Semer une vie nouvelle.

S'aimer sans s'entre'déchirer.

Avec ingéniosité.

Faire alliance.

En toute confiance et assurance.

La déchirure, notre délivrance.

S'envoler vers un monde éthéré.

Un monde qui respecte les lois de l'uni'vers. 

Les yeux grand ouverts.

Tous les sens en éveil.

Enfin, tous ensemble ré'unis bien vivants et libres de ne pas être pareils !

La déchirure, une promesse d'une vie joyeuse et légère.

Retrouver sa totale souveraineté.

Se chérir.

Rire.

Se réjouir d'être encore vibrants et vivants. 

Vivre sa destinée.


Lorens 

"La déchirure"

13 octobre 2020

Oser sa liberté
Oser sa liberté

Oser sa liberté

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La rencontre

Publié le par Lorens

Nous souhaitons partager le bonheur du bien vivre ensemble et pourtant nous aimons tant la jouissance du pouvoir.
Et cette jouissance, nous l'obtenons si facilement dans l'illusion et le besoin de contrôler le monde et les autres.
Quand j'infantilise en dictant ce qu'il faut faire ou ne pas faire en punissant ou récompensant, je contrôle. Je veux avoir le pouvoir sur l'autre. Quand je culpabilise en faisant croire que les autres sont responsables de mon bon-heur ou de mon mal-heur, je contrôle. Je veux avoir le pouvoir sur l'autre. Quand j'intimide en criant plus fort que les autres pour leur faire peur, je contrôle.
Je veux avoir le pouvoir sur l'autre. Quand je victimise, et je passe mes journées à geindre et à me plaindre, je contrôle.
Je veux avoir le pouvoir sur l'autre. Quand je séduis en cherchant à cacher mes failles, je contrôle.
Je veux avoir le pouvoir sur l'autre. Je contrôle pour me faire croire que j'ai le pouvoir sur moi, sur les autres et le monde.
Et quand j'ai le pouvoir, je suis rassurée.
Mon petit bon-heur se porte au mieux.
Mais je n'ai pas envie d'un tout petit bon-heur, je veux sentir la passion, la vibration qui bouscule et entrechoque toutes mes cellules.
Je ne veux pas jouir du pouvoir, je veux jouir de mes sens.
Je veux m'abandonner, mourir à hier et re-naître chaque jour à du nouveau, au miracle de la vie.
Je veux la rencontre.
Je ne veux pas de relation superficielle qui me relie au plus creux de moi-même.
Je veux la rencontre qui me différencie, me bouscule et m'enrichit.
Je veux jouir de ma liberté d'être pleinement remplie du bon-heur d'être reliée à moi-même et au monde.
Je veux mou-rir à hier et te co-naître et certainement pas te contrôler et t'en-rôler dans un jeu de pouvoir sans espoir qui n'apporte que souffrance pour ceux et celles qui sont exploités et négligés.
Je veux la rencontre pas la manipulation.
Je ne suis ni une marionnette ni une girouette, je suis un humain qui veut se responsabiliser, s'assumer et faire ses propres expériences pour grandir.
Je veux comm-uni-quer, m'offrir la comm-union sacrée, celle qui m'unit à l'âme uni-vers-elle.
Je veux la rencontre, pas celle qui m'oppose à toi mais celle qui me pose tout contre ton âme.


Lorens 
"La rencontre" 3 août 2020
 

La rencontre

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