Monsieur, vous me passionnez.
J'ai aimé hier vous écouter à la radio parler de la rencontre avec soi et l'autre.
Vos mots étaient puissants et il y avait dans votre voix de la colère. Vous vous en êtes même étonné vous même.
De la colère s'animait en vous. Et vous l'avez observée et aucunement refrénée.
Vous avez observé votre colère et vous avez surfé dessus avec vos mots, tout votre être.
J'ai aimé votre regard affûté posé sur l'espèce humaine.
Je vous avoue une profonde admiration. J'admire votre aisance à vous animer avec passion en savourant chaque mot que vous manier avec délice et malice.
Je n'ai jamais été fan de quelqu'un.
Jamais. Aucun être ne m'a profondément passionné.
Et à 50 ans, je découvre que je suis fan. Oui, Monsieur, je suis fan de vous. J'envie votre mémoire, votre aisance, votre passion. J'aimerais tout comme vous incarnée la passion. Être ivre de passion, aimer sans artifice, sans tralala, sans gêne.
Monsieur. Vous êtes un homme débordant de générosité qui me sidère à chaque fois que je vous écoute. Vos mots crient l'amour.
Je crois bien que votre passion est contagieuse.
J'ai envie de vous écrire des mots qui crient le bonheur de se donner avec intensité.
J'aimerais me foutre des autres, ces autres qui ne sont que le miroir de moi-même. Tout donner et ne rien regretter. En me donnant entièrement, je me retrouve entière. La passion s'alimentant d'elle même.
Vous me passionnez, Monsieur.
Lorens56100, "Monsieur, vous me passionnez", 20 septembre 2018