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"Le rat, souris"

Publié le par LORENS56100

"Le rat-souris"

Le rat qui se prend pour une souris.

Derrière une jolie souris séductrice se cache parfois voire malheureusement souvent un rat qui vous utilise pour glorifier son ego meurtri.
Il a besoin d'être flatté.

Évitez qu'il s'intéresse à vous. Cela vous évitera bien des embar/rats.


Pour repérer un imposteur rat qui se prend pour une souris, c'est facile, il a besoin des autres et de faire valoir pour se glorifier et se donner une consistance. Il est dépendant de vous.
Il vous fait croire que c'est vous qui avez besoin de lui et le pire c'est qu'il y arrive.
Vous tombez trop souvent dans le panneau parce que vous aussi vous êtes dépendant et ça il l'a bien senti.
Il n'y a pas de hasard que des souris-rats inconscients, englués dans leurs illusions.
Qui est l'imposteur ? Moi, toi, il, elle, vous....
Tout le monde tant que les souris-rats n'ont pas réussi à se sevrer de leur besoin compulsif à s'en-chaîner.


Le souris-rat est tout sauf libre, honnête et mature.
Le rat se fait croire d'être une mignonne grande souris aimante alors qu'il n'est qu'un petit rat effrayé qui se ment à lui-même donc aux autres.


Quitter sa peau de rat qui se prend pour une souris, c'est quitter son besoin irrépressible de tromper son monde.
Je commence par moi, je fais mon mea culpa et je décide d'être honnête avec moi-même, moi aussi, je me suis prise pour une mignonne petite souris alors que je suis comme tout le monde, petite et grande à la fois, fragile et forte, nulle et fabuleuse, rien et tout, triste et joyeuse, gentille et méchante, dépendante, indépendante, aimable, détestable, et rat....!!!

Allez souris hé, il suffit de se regarder en l'autre pour bien se voir et se voir sourire, c'est plus séduisant, non ?

Lorens56100"Le rat souris", le 26 septembre 2017

 

Souris hé !
Souris hé !
Souris hé !
Souris hé !
Souris hé !
Souris hé !
Souris hé !

Souris hé !

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La peur au ventre !

Publié le par Lorens56100

Il était un pays où régnait la peur au ventre et pour y survivre, il fallait toujours se soumettre au système pour ne pas s'attirer d'ennuis. Il suffisait de dire "Oui" et les ennuis disparaissaient par magie.
-Mme Truchemuche, venez demain dès 6h car Mme Pipemot est mutée à saint-Mirto.
"Oui, Mr le directeur, je serai à l'heure !"
-Et merde, j'avais prévu une sortie avec Marie Jeanne et de me lever tard pour une fois ! Je vais de ce pas écouter ma mélodie préférée qui me répète en boucle que je suis chanceuse de mon sort puisque je suis un trésor désiré par France et Victor, tes parents adorés, mon bébé".
Et voilà, Mme Truchemuche, grâce à cette douce mélodie magique, elle ne ressentait plus la colère rugir en elle. La colère est selon les habitants de son pays un poison mortel qui accélère le vieillissement et la misère.
Il faut savoir que dans ce pays, les habitants sans loyer signent leur arrêt de mort sur le champ.
Dans son pays, la nuit est sans pitié pour les "sans loyer".
Le froid, la maladie, les animaux errants... les entraînent droit en enfer.
Alors, tout le monde se tient à carreaux et ne pipe mot.
Mais un jour Mme Truchemuche avait oublié de fredonner les paroles calmantes de sa chanson préférée que ses parents lui chantaient depuis qu'elle était née, elle préféra se coucher sans y penser.

Tous les matins, elle était à 6h au travail à la société Tulorat faire du ménage.
Pas le ménage des sols, des vitres et des poubelles, non, elle devait passer à chaque ordinateur pour vérifier les données de chaque employé de la société. Cela lui prenait trois heures.
Après, elle allait à son bureau nettoyer tous les fichiers des clients dernièrement décédés ainsi que les clients embarrassants qu'il fallait jeter car ils devenaient trop chers pour la société.
Mme Truchemuche se chargeait de les appeler pour les virer. La Société Tulorat était une mutuelle de santé.
Ce même soir Mme Truchemuche s'endormit sans sa douce mélodie et l'inattendu se présenta, elle se réveilla à 10h le lendemain matin au lieu de 5h.
Elle appela aussitôt son médecin pour lui faire part de l'incident. Elle était affolée.
Cela ne lui était jamais arrivé.
Il lui fit un arrêt pour deux jours, elle devait se reposer.
Soulagée, elle se recoucha en oubliant encore de fredonner sa douce mélodie et retourna au travail trois jours après en se sentant changée.
Quelque chose clochait en elle, elle se mit à se questionner sur le sens de sa destinée et c'est là que les ennuis ont commencé.
Subitement sont apparues des nausées et une perte de son appétit, une lourdeur au coeur qui la réveillait toutes les nuits en sueur.
Elle appela à nouveau son médecin qui lui prescrit aussitôt des calmants mais au lieu de la soulager, ils lui provoquèrent des diarrhées. 
Et un jour, la société Tulorat l'a renvoyée, elle devenait gênante pour la société.

Souffrant en permanence dans son corps, elle ne trouva pas de nouveau poste, aucune société ne voulait d'elle et elle se retrouva à la porte de chez elle plusieurs mois après.
Son propriétaire anticipa les problèmes de loyer non payé.
Il la chassa de l'appartement meublé en lui laissant juste le temps de prendre ses valises et s'en était fini pour elle d'être à l'abri dans un douillet foyer.
Elle venait de s'installer dans cette ville où elle ne connaissait pas un chat pour l'héberger, ce qui lui aurait permis de se retourner.
Et là, elle allait devoir se confronter aux portes de l'enfer.
N'ayant presque plus un kopeck, elle avait juste de quoi s'acheter des vêtements chauds, une bonne paire de chaussures et un sac à dos où elle mit serviettes, gants, trousse de toilette, de quoi boire et manger. Elle décida malgré la peur au ventre et les douleurs permanentes de quitter la ville et de traverser le pays en courant pour retrouver l'océan à l'autre bout du pays.
Étrangement, elle ne croisa pas l'enfer, rien de cela. Au contraire, son corps se mit à se détendre et lui sourire.
Mais pourquoi la mélodie depuis qu'elle était née, l'avait-elle quittée?
C'est pourtant grâce à elle qu'elle retrouvait toujours le réconfort et le confort depuis la mort de ses parents, France et Victor.
En perdant travail et loyer, elle découvrit enfin le monde et surtout la joie de vivre.
Depuis toujours, elle était convaincue que le confort était le bonheur garanti alors que la joie, elle venait de la découvrir dans l'inconfort du dépouillement de soi.
Tous les "sans loyer" vivaient dans des sous-sols qui menaient aux portes du Paradis.
On pouvait y dire "Non" et chanter n'importe quelle mélodie. Tout le monde souriaient, chantaient, dansaient.

Ici, leur force était l'entraide et non l'esclavagisme du capitalisme.

Moralité, le confort, c'est la mort assurée et l'inconfort, une vie plus trépidante avant la mort.
Quoique l'on fasse, on va tous mourir.
Alors autant mourir de rire.

 

Lorens56100, "La peur au ventre", 10 décembre 2017

Mourir de rire.
Mourir de rire.
Mourir de rire.
Mourir de rire.
Mourir de rire.
Mourir de rire.
Mourir de rire.
Mourir de rire.
Mourir de rire.

Mourir de rire.

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"Au pays des gentilles filles dociles"

Publié le par LORENS56100

Au pays des gentilles, dociles et parfaites filles parce que c'est comme ça qu'on les aime.
Ne dit-on pas que c'est en forgeant qu'on devient forgeron ?

Ben moi, je me suis dit qu'à force de vouloir être gentille, docile et parfaite, je finirai vraiment par l'être.


J'ai donc appris dans mon pays à être une gentille fille parce que par ici, on n'aime pas les méchantes.
Donc, la méchante en moi, je l'ai mise au placard fermé, verrouillé parce que ici, ce n'est pas bien de la montrer. Mais alors pas du tout.
C'est pourquoi je me suis prise pour une gentille, docile et parfaite fille.
Je me suis prise aussi pour superwoman qui règle illico presto, tous les problèmes des autres.
Je me suis prise pour une fée du logis qui astique tout sur son passage, rien ne traîne même pas un grain de poussière, tout est javellisé, aseptisé, rien ne dépasse.
Je me suis prise pour une princesse irréprochable parce que par chez nous, ça fait bien d'être une femme parfaite, mariée à un prince, servi par sa serviable princesse.


Oh, que lis-je : "La femme parfaite est une connasse."
Quoi ? M'aurait-on menti ? 
Mais, je fais comment avec la méchante mise au placard,  parce que moi, je ne veux pas être "une connasse", je veux juste être aimée et ne pas faire de vague, parce que dans mon pays, c'est comme ça que j'ai appris.
Je me prends pour ce que je ne suis pas mais je croyais qu'à force de travailler dur j'allais être récompensée dans le futur.
Et je vois bien que ça ne marche pas, la méchante, elle n'arrête pas de frapper à la porte du placard. Elle me fait mal au crâne.


Quoi ?
Elle veut me parler ?
Non, non, je ne veux pas l'écouter !
Par ici, on n'aime pas les méchantes filles. Tais-toi, reste dans ton placard, tu es méchante et je ne veux surtout pas te voir.
Sale sauvage !


Par chez moi, on aime que les filles discrètes et dociles.
Et, moi, je veux qu'on m'aime.
-Ben oui, dans ton pays, on t'aimera ma fille mais sous conditions.
Oh, l'imposture!
On m'aurait donc menti, dans mon pays. La méchante ne serait pas si méchante que ça?
-Non, elle est ton alliée pour t'aider à te dé/chaîner.
Et la liberté, ça s'apprend aussi ? Et ça m'apporte quoi la liberté si on ne m'aime pas dans mon pays ?
-Moins de fatigue et moins de migraines, et surtout moins de lourdeur au coeur qui plombe ta bonne humeur. Tu n'as plus qu'à faire ce qu'il te plaît et à bien t'amuser, ma fille ! Et surtout évite ceux qui se prennent pour des princes charmants parce qu'ils n'existent pas dans la vraie vie et surtout, ils te font beaucoup pleurer.


Et l'amour pour de vrai, ça existe ?
-A toi, d'être vraie. Mais pour y arriver, ça te demandera du courage et de l'audace pour te confronter à la méchante que tu as muselé pendant tant d'année.
Bonne chance à toi, ma fille mal aimée.

Lorens56100, 31 Août 2017, "Au pays des gentilles filles dociles"

Au pays des gentilles, dociles et parfaites filles parce que c'est comme ça qu'on les aime.
Au pays des gentilles, dociles et parfaites filles parce que c'est comme ça qu'on les aime.
Au pays des gentilles, dociles et parfaites filles parce que c'est comme ça qu'on les aime.
Au pays des gentilles, dociles et parfaites filles parce que c'est comme ça qu'on les aime.
Au pays des gentilles, dociles et parfaites filles parce que c'est comme ça qu'on les aime.
Au pays des gentilles, dociles et parfaites filles parce que c'est comme ça qu'on les aime.
Au pays des gentilles, dociles et parfaites filles parce que c'est comme ça qu'on les aime.

Au pays des gentilles, dociles et parfaites filles parce que c'est comme ça qu'on les aime.

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La source, une douce mélodie.

Publié le par Lorens56100

Il était une fois un jeune comte, Hugo et une jeune comtesse, Viviane qui s'aimaient d'un amour profond mais ils n'avaient jamais osé se l'avouer car dans leur royaume, l'amour était considéré futile. C'était un sentiment réservé aux esprits faibles. Selon les sages du royaume, les sentiments étaient vains puisqu'ils n'apportaient rien de concret ou de raisonnable. Il était impossible de se fier à des sentiments amoureux qui ne sont que la conséquence d'une pulsion passagère.
Donc nos deux jeunes tourtereaux ne s'avouèrent  jamais leur sentiment réciproque au risque de ressentir le déshonneur et la honte.

Les années passèrent et comme voulaient leurs ancêtres, ils firent un mariage de raison sans passion. Ils eurent beaucoup d'enfants et ne furent jamais heureux.


Jusqu'au jour où le comte Hugo partit dans la forêt pour pleurer. Et oui, vous avez bien lu, le comte Hugo pleurait depuis plusieurs mois sans comprendre la raison de ce chagrin puisqu'il avait tout dans son château pour être heureux. Un matin, il se réfugia à nouveau dans la forêt pour pleurer. À peine commença-t'il à verser sa première larme qu'il entendit une femme pleurer. Il voulu l'accompagner pour lui faire écho et cela provoqua à la fois en eux une douce mélodie apaisante et envoûtante. Au premier réflexe, il se méfia. Il connaissait le chant des sirènes qui envoûtent les marins pour les noyer. Il resta donc sur ses gardes et ne s'approcha pas de la source mélodieuse par peur d'un mauvais sort. En revanche, cette source vint à lui. C'était la comtesse Viviane.


Dès qu'ils découvrirent leur visage, ils doublèrent l'un et l'autre de chagrin. Hugo pris de panique par la survenue imprévisible de cette avalanche de larmes préféra quitter le lieu "Meaudix" et ne plus jamais y revenir. Il laissa derrière lui Viviane seule se noyer dans ses pleurs.
Heureusement, un humble berger s'empressa d'arriver pour la consoler en partageant ses pleurs, ce qui a eu comme effet de les faire rire de bonheur. Et Viviane ne put s'empêcher de lui chanter ses jolis mots : "Je vous aime, mon beau berger".

D'après la légende, ce beau berger serait le comte Hugo. Ce dernier aurait croisé sur son chemin un berger qui menait son troupeau de moutons  jusqu'à sa bergerie. Le comte en profita pour lui demander s'il accepterait d'échanger son beau costume contre le sien. Sans hésitation, le berger accepta l'offre car il allait marier sa fille et un beau costume était le bienvenu pour célébrer la belle occasion.
Quelques jours plus tard, la comtesse Viviane aurait choisi de suivre le valeureux Hugo déguisé en humble berger dans une bergerie au lieu de retourner vivre dans son prestigieux château. La comtesse et son beau berger amoureux y invitèrent leurs enfants à partager des jours plus heureux à rire et à pleurer. 


Ensemble, ils eurent beaucoup d'agneaux et d'amour à partager tous ensemble.
Moralité, avouer ses sentiments amoureux est un acte de courage. L'amour est un sentiment qui nécessite le dépouillement de soi et de ses ornements.
Aimer, n'est ni posséder ni dominer, c'est au contraire se donner la possibilité de créer une douce mélodie quand nos cordes sensibles arrivent à bien s'accorder avec la bonne personne qui sait les faire vibrer.
Alors ne tardons plus, rions, pleurons ensemble quand l'occasion se présente, l'amour nous rend bien plus vivants.

Lorens56100, "La source, une douce mélodie", 5 janvier 2017

l'amour rend vivant
l'amour rend vivant
l'amour rend vivant
l'amour rend vivant
l'amour rend vivant
l'amour rend vivant
l'amour rend vivant
l'amour rend vivant

l'amour rend vivant

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La vérité pour s'aimer léger.

Publié le par Lorens

J'ai  besoin de vérité pour mieux t'aimer.
Je suis en quête de vérité. Plus je m'y confronte et plus je me sens léger.
Ce qui m'apparaît une bénédiction est au contraire vécu comme une malédiction pour toi qui rentre dans mon intimité.
Tu me reproches de te perturber.
Tu attends de moi que je te ménage au lieu de te menacer.
En quoi serais-je une menace en te disant ce que je suis et ce que je vois au plus profond de ton être dans ce moment de rencontre.
À peine ai je perçu tes faux semblants que tu m'en veux alors que je ne fais que te partager ce que je vois en toi.
Apparemment, la vérité est difficile pour toi à recevoir alors que pour moi, c'est une nécessité pour vivre plus léger. 
Je te dérange, je dé-range ce qui a été si longuement bien caché ou rangé.
En un clin d'oeil rien ne m'échappe, je te sors tout de tes tiroirs et cela te fait fuir au lieu de te motiver à faire le tri dans le but de t'alléger et d'avancer ainsi ensemble plus légers.
C'est ça le but de la vérité.
Vivre léger sans les mensonges et le poids des tiroirs chargés du passé.
Pour rentrer dans mon intimité, chère jolie dame, merci de ne pas rentrer chargée trop fardée au contraire démaquille-toi,  déshabille toi, ose te dénuder, ose ta propre vérité.
C'est ainsi que je t'aimerai pour de vrai.
J'ai envie de vérité à partager.

Lorens56100 "La vérité pour s'aimer léger", lundi 15 juillet 2019

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Une femme en solitaire

Publié le par Laurence Traineau

"Une femme solitaire n'est pas une femme célibataire par dépit, non, cette femme a fait le choix d'être fidèle à elle-même, à ses valeurs, ses besoins, ses vérités, ses engagements.
Elle prend le risque de se confronter à ses peurs, ses démons, ses limites et ses ressources inexplorées...
Elle fait face à la solitude, l'inconnu, l'incertitude, ses désirs, ses rêves, ses fragilités, ses forces, ses blessures, ses errances...
Une femme solitaire n'est jamais une femme seule, elle aime la compagnie de ceux et celles qui sont autant libres et connectés à leur part la plus créative, joyeuse et généreuse.
Intrépide face à la vie, elle s'ouvre à tous les possibles.
Une femme solitaire traverse la vie à sa guise en fonction de ses inspirations et ses aspirations, elle est libre d'aimer véritablement.
Entière, elle prend le courage de poursuivre son chemin avec comme seul bagage, le coeur à la main, dépouillée de tous ses fardeaux inutiles qui pourraient la freiner dans ses voyages intérieurs..."


Laurence Traineau, "Une femme en solitaire", 19 Juillet 2016

 

Le coeur à la main dans ses voyages intérieurs
Le coeur à la main dans ses voyages intérieurs
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Le coeur à la main dans ses voyages intérieurs
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Le coeur à la main dans ses voyages intérieurs
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Le coeur à la main dans ses voyages intérieurs

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