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ah,lo,psy!

Respectons les droits de tous les humains et des êtres vivants

Publié le par Laurence-Traineau

Respectons les droits de tous les humains et des êtres vivants.

La perversité est autant féminine que masculine.

Défendre les droits des femmes est une aberration au 21ème siècle, à l'ère de la haute technologie. Aujourd'hui, hommes et femmes devraient être solidaires et en paix pour honorer la vie précieuse.

À quand l'ère de l'intelligence du coeur pour faire de cette planète martyre une magnifique Terre joyeuse et contagieuse où il ferait si bon vivre ensemble ?

Il y a le féminisme qui défend les droits des femmes.

À quand l'arrivée du masculinisme qui défendrait les droits des hommes qui souffrent de vivre dans un monde dans lequel ils ne s'intègrent pas ? Ils ne s'adaptent pas au système patriarcal. Ces hommes ne trouvent pas leur place dans ce système-là. Mal compris par certaines femmes qui les voudraient plus performants et ambitieux, ils sont mal dans leur peau, ils aimeraient davantage d’écoute et de douceur dans ce monde déshumanisé.

Le rapport de force ne les amuse aucunement. Ils aimeraient simplement être présents à la beauté du monde et avoir le temps de la contempler. Sans avoir à se justifier pour le faire. Juste être là présents à ces moments magiques que la vie offre quand ils ont le temps de s'y éveiller. Nous parlons beaucoup de la maltraitance faite aux femmes mais il faut savoir que beaucoup d'hommes souffrent d'être humiliés par certaines femmes rigides et manipulatrices.

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La perversité est autant féminine que masculine.

Tant que le système actuel valorisera la valeur de l'argent et du pouvoir aux dépens de la beauté du monde, les humains se feront la guerre entre eux, les hommes et les femmes continueront de souffrir. Et la souffrance est malheureusement contagieuse. Il suffit de regarder autour de nous, les hommes et les femmes souffrent de la même chose.

Du manque de temps et d'amour. Pas de temps pour savourer le plaisir d'exister ni de s'émerveiller à la magie de la vie fragile et éphémère. Que l'on soit homme ou femme, la vie passe à travers nous, le temps de quelques années, le temps d'une vie.

À quand le bonheur de vivre tous ensemble égaux, libres et comblés par la beauté du monde ? Les hommes et les femmes sont sensibles, forts, fragiles, doux, créatifs, intelligents, ignorants, drôles, maladroits, peureux, courageux, beaux et parfois insupportables et surtout très imparfaits. Ils ne sont que des humains. Un simple grain de sable dans cet univers infini. Mais ils sont aussi le fruit de la vie, une création grandiose.

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Plus besoin d’êtres les uns contre les autres, nous serions juste solidaires et heureux de nous contaminer joyeusement. Heureux de partager la vie précieuse. Ne pensez-vous pas que les hommes et les femmes pourraient être alliés et non ennemis ? Être ensemble, unis et par conséquent moins vulnérables et démunis. Ne dit-on pas que l'union fait la force ? L’union nous réunit au lieu de nous diviser.

La division nous écarte des uns des autres. Elle nous transforme en humains méfiants.

Observez autour de vous, notre planète est malade. Nous souffrons d’isolement par la fabrique de la perversité contagieuse.

C'est tous ensemble, hommes et femmes, main dans la main que nous arriverons à faire de cette Terre agonisante une Terre Happy en respectant les droits de tous les humains et des êtres vivants.

Laurence Traineau « Respectons les droits de tous les humains et des êtres vivants », 9 mars 2019.

La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.
La perversité est autant féminine que masculine.

La perversité est autant féminine que masculine.

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Comment raviver le désir sexuel ?

Publié le par Laurence-Traineau

Absence de libido

Comment raviver le désir sexuel dans un couple ?

J'aime mon mari et pourtant je ne ressens plus aucun désir sexuel pour lui, sa présence suffit à mon bonheur. Il est là, je le regarde, je le trouve beau et je suis bien, je me sens comblée d'être sa femme, celle qu'il a voulue, il y a plus de vingt ans déjà.

Que s'est-il donc passé depuis le temps où nous faisions l'amour presque tous les jours ? Je ne pouvais me passer de son odeur, de sa peau, de son sexe chaud conquérant qui rentrait dans mon royaume sacré. Je me sentait reine, puissante, belle, sauvage, cannibale. Mon désir était tellement vorace que je me sentais toujours affamée dès que je le retrouvais après les cours. Je le rejoignais dans sa chambre d'étudiant où nous y amusions follement, nous étions fou d'amour l'un pour l'autre.

Aujourd'hui, je n'ai plus faim de lui, je suis rassasiée, cet homme m'a comblée de son amour constant et de sa joie qu'il me partage depuis l'instant où nos regard se sont croisés. Nous avons eu nos hauts et nos bas mais notre amour l'un pour l'autre nous a toujours rattrapé. Cet homme est fidèle, vivant, toujours présent dès que j'ai besoin de son soutien, il m'apaise. Nous faisons tout ensemble, enfin presque. Depuis plus de trois ans, nous faisons l'amour très rarement, une à deux fois tous les trois mois et cela semble nous satisfaire autant à l'un qu'à l'autre.

Je sais que faire l'amour me fait du bien mais je n'en ressens plus le besoin, ma libido s'est éteinte.

Comment puis-je rallumer mon désir ?

Je réfléchis, comment étais-je à mes 18 ans ?

Intrépide mais aussi très imprévisible. J'ai une idée. Je vais le surprendre, c'est parti, je mets ma plus belle robe, de la belle lingerie, le parfum qu'il m'a offert, et des porte-jarretelles que je n'ai pas pas portés depuis plus de dix ans, je crois. Et je pars sans lui faire un baiser.

Comment va-il réagir ?

Sa réaction me surprend, il semble agité et inquiet, il me demande où je vais si joliment habillée, je lui réponds que j'ai besoin de faire une course seule et je pars aussitôt.

Je prends la direction d'un bar, celui que nous fréquentions quand nous étions étudiants, je décide de l'appeler en arrivant au bar et je lui demande de m'y rejoindre dans une heure, je profite de ce temps pour échanger avec un inconnu et quand une heure après je vois apparaître mon mari, je le sens complètement décontenancé, il se dirige droit vers moi et me demande ce qu'il m'arrive, je lui réponds que j'ai envie de faire l'amour dans les toilettes du bas, il me prends la main et me dirige dans les escaliers, nous les descendons rapidement et il me fait rentrer dans les toilettes, il me plaque contre la porte en la refermant et il soulève ma robe, touche sensuellement mes bas, baisse ma culotte et me pénètre sauvagement, je me sens toute excitée et mouillée, il nous suffit de quelques minutes pour jouir fort ensemble.

Comment raviver la flamme du désir ?

Je crois avoir compris, j'ai besoin de créer un temps où je laisse jaillir de mon imagination tous mes fantasmes, c'est un temps sacré durant lequel nous nous offrons un moment délicieux et malicieux. Nous pensons notre sexualité à deux, nous créons un scénario pendant lequel je retrouve mon amant et non mon mari.

Depuis le passage dans ce bar, mon homme ne me regarde plus de la même façon, je le sens plus agité, je devine que je l'excite et par ricochet, son excitation enflamme ma libido, mon bas du ventre surchauffe comme au bon vieux temps quand nous avions 18 ans. Tous les jeudis, je retrouve mon amant et toujours dans un endroit différent et ce jour là, nous faisons l'amour, et pendant ce jour spécifique, je me fais belle rien que pour mon bel amant que je désire fort. Je me suis jamais sentie aussi femme depuis que mon mari est devenu à nouveau un amant.

Il est bon de faire l'amour, alors si votre désir s'est éteint, ne soyez pas inquiet, le désir n'est jamais bien loin, il suffit de le raviver avec un peu d'imagination et une rencontre amoureuse.

Laurence Traineau "Comment raviver la flamme du désir sexuel ?" 17 février 2019

J'ai rendez-vous avec mon amant.
J'ai rendez-vous avec mon amant.
J'ai rendez-vous avec mon amant.
J'ai rendez-vous avec mon amant.
J'ai rendez-vous avec mon amant.

J'ai rendez-vous avec mon amant.

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L'art d'aimer

Publié le par Lorens56100

Est-ce que l'amour est un art ? Et en quoi l'amour serait-il un art ?

Aimer, s'apprend-t-il ?

S'aimer demanderait une écoute de soi.

Aimer les autres demanderait une disponibilité d'ouverture, d'écoute et d'observation.

Savons nous prendre le temps de nous ouvrir aux autres, d'écouter, d'observer, d'être pleinement disponible à cet instant présent et si précieux ?

Aimer demanderait donc de s'ouvrir à ce qui est là sans jugement, sans à priori, sans projection, sans attente, être juste là et ne rien attendre.

Y arrivons-nous ?

Oui, si nous avons l'honnêteté de regarder en soi ce qui se passe et ce qui est en train de se jouer entre nous et les autres.

Aimer serait tout sauf une action, aimer serait juste être libre, sans frontière, être ouvert à ce qui est là, vivant et vibrant.

Nous sommes seuls avec ceux qui nous accueillent tel que l'on est.

Aimer serait se connecter à soi, tel un musicien qui se connecte à son instrument, il fait corps avec lui, ils s'unissent pour créer ensemble l'harmonie.

Une relation est précieuse et fragile, elle demande du temps, de l'attention et une bonne écoute, savoir entendre l'autre dans ses besoins fondamentaux tels que celui de se dire ou d'être seul...

Aimer serait un don de soi, un risque à prendre !

Quel risque ?

De se montrer sans artifice, d'ouvrir son coeur, de se mettre à nu, d'être vulnérable.

Perdre la relation peut faire souffrir mais quel bonheur d'aimer et d'aimer encore et toujours, et tant que l'on aime, l'amour demeure une source intarissable....

L'amour est partout, il suffirait d'ouvrir les yeux et surtout son coeur, le laisser enfin vibrer librement à l'unisson et créer à lui tout seul sa note juste qui s'harmonise avec celle des autres !

Alors si l'amour est un art, pouvons-nous devenir des virtuoses de l'amour ?

Lorens56100, "L'art d'aimer", 4 mai 2015

Ouvrir son coeur.
Ouvrir son coeur.

Ouvrir son coeur.

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Humanisons-nous !

Publié le par Laurence-Traineau

Humanisons-nous sur la Terre Happy en partant à la découverte de nos névroses et nos perversités....

Mais qu'est-ce donc un pervers ? Et un névrosé, c'est quoi exactement ?

Le pervers, qui est-il ?

C’est un enfant tyrannique très affamé, jamais rassasié dans un corps d'homme ou de femme qui veut jouir à tout prix par des moyens légaux et illégaux sans s'inquiéter d'utiliser les autres et de les faire souffrir. Il est animé par le Ça, la pulsion qui l’emporte sur le Moi et le Surmoi (les trois instances de Freud). Le Surmoi, le gendarme intérieur celui qui représente la loi est nié, le pervers devient la loi, il est la loi. Tout lui est permis, tout lui est dû. Son besoin demande une satisfaction immédiate. L’autre n’existe que pour servir le Ça.

À quoi reconnaît-on un névrosé ?

C’est un enfant inquiet très frustré et obéissant, rempli de culpabilité dans un corps d'homme ou de femme et qui s'empêche de jouir et met tout en oeuvre pour ne pas y arriver et surtout empêche aussi les autres d'y arriver. Son désir est nié ou censuré grâce à l’aide du Surmoi qui empêche sa réalisation. Le névrosé est le champion pour se mettre des bâtons dans les roues ou les pattes afin de ne jamais se mettre en lumière, non, lui ce qu’il veut, c’est être dans les coulisses et se faire tout petit.

Le névrosé, et le pervers de Jean de la Fontaine, qui sont-ils ?

«La fourmi et la cigale» de Jean de la Fontaine sont les personnages qui représentent bien le Névrosé, la fourmi et la perverse, la cigale, celle qu'on admire, et c’est bien normal puisqu'il n’y a qu'elle qui veut être vue sur le devant de la scène. La fourmi s’empêche de vivre l'expérience de la joie, de la jouissance, du dépassement de soi et du plaisir d’exister en se persuadant que dans la vie il faut travailler dur pour survivre. La cigale, au contraire est convaincue que les autres sont là pour elle afin de l'admirer et la combler pleinement.

Elle n'a qu'à chanter pour son plaisir et la fourmi n'a qu'à la servir de mets délicats pour son fin palais. La cigale se prend pour la reine mère dans son royaume nourrie par son obéissante fourmi besogneuse.

Une fourmi névrosée attire facilement à elle une jolie cigale perverse, jouisseuse des plaisirs de la vie. Souvent elles s’aimantent à défaut de s’aimer. Au final, ni la cigale perverse ni la fourmi névrosée ne seraient satisfaites et en paix. Et en plus, impossible pour elles de connaître l'amour.

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Y aurait-il une solution  pour savourer et partager au mieux la vie à deux quand une fourmi rencontre une cigale ?

Oui, si la cigale cesse d'être un enfant despote qui tyrannise la fourmi soumise et qu’ensemble elles acceptent enfin de grandir et de se responsabiliser pour le plaisir de s’épanouir ensemble en créant une joyeuse alliance.

Quels seraient les moyens pour y arriver ?

La cigale accepterait la frustration et ouvrirait son coeur en développant son empathie et ferait un bon sevrage pour calmer sa faim insatiable et son besoin irrépressible de se prendre pour le centre du monde.

Quant à la fourmi, elle s'autoriserait à sortir de sa fourmilière et à savourer les plaisirs de la vie en éveillant ses sens. elle accepterait enfin de se faire du bien et s'abandonnerait à l'inconnu palpitant.

Et si nous étions à la fois pervers et névrosés, cigale et fourmi ?

Et si un humain mature équilibré n’était que le résultat d’un assemblage de névroses et de perversités avec en plus une pointe d'émerveillement sur sa grandeur d'âme et de lucidité sur sa médiocrité d'humain apeuré.

Humanisons-nous, osons partir à la découverte de nos besoins et nos désirs sans les refréner, osons être juste des humains très imparfaits, médiocres et merveilleux, responsables et éveillés ! Ayons le courage de grandir et d'aller à la rencontre des autres et du monde en ayant beaucoup de plaisir à chanter tous ensemble ! N’est-ce pas parfait ainsi ? Être à la fois cigale et fourmi.

Laurence Traineau, "Humanisons-nous", Novembre 2018

 

Humanisons-nous !
Humanisons-nous !
Humanisons-nous !

Humanisons-nous !

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L'art d'aimer.

Publié le par Lorens

Est-ce que l'amour est un art ? Et en quoi l'amour serait-il un art ?

Aimer, s'apprend-t-il ?

S'aimer demanderait une écoute de soi.

Aimer les autres demanderait une disponibilité d'ouverture, d'écoute et d'observation.

Savons nous prendre le temps de nous ouvrir aux autres, d'écouter, d'observer, d'être pleinement disponible à cet instant présent et si précieux ?

Aimer demanderait donc de s'ouvrir à ce qui est là sans jugement, sans à priori, sans projection, sans attente, être juste là et ne rien attendre.

Y arrivons-nous ?

Oui, si nous avons l'honnêteté de regarder en soi ce qui se passe et ce qui est en train de se jouer entre nous et les autres.

Aimer serait tout sauf une action, aimer serait juste être libre, sans frontière, être ouvert à ce qui est là, vivant et vibrant.

Nous sommes seuls avec ceux qui nous accueillent tel que l'on est.

Aimer serait se connecter à soi, tel un musicien qui se connecte à son instrument, il fait corps avec lui, ils s'unissent pour créer ensemble l'harmonie.

Une relation est précieuse et fragile, elle demande du temps, de l'attention et une bonne écoute, savoir entendre l'autre dans ses besoins fondamentaux tels que celui de se dire ou d'être seul...

Aimer serait un don de soi, un risque à prendre !

Quel risque ?

De se montrer sans artifice, d'ouvrir son coeur, de se mettre à nu, d'être vulnérable.

Perdre la relation peut faire souffrir mais quel bonheur d'aimer et d'aimer encore et toujours, et tant que l'on aime, l'amour demeure une source intarissable....

L'amour est partout, il suffirait d'ouvrir les yeux et surtout son coeur, le laisser enfin vibrer librement à l'unisson et créer à lui tout seul sa note juste qui s'harmonise avec celle des autres !

Alors si l'amour est un art, pouvons-nous devenir des virtuoses de l'amour ?

 

Lorens56100, "L'art d'aimer", 4 mai 2015

Créer sa note juste.

Créer sa note juste.

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L'imposteur.

Publié le par Lorens56100

L'imposteur, créateur d'illusion.
L'imposteur est en chacun de nous.
Il est capable de nous faire croire  ce qu'il n'est pas.
L'imposteur,  croit être ce qu'il n'est pas, il se ment à lui-même et donc par ricochet à nous-mêmes.


L'imposteur est souvent de mauvaise foi, il  reconnaît rarement ses tords. 
L'imposteur cache ce qu'il n'aime pas en lui, ses petites et grandes imperfections, ses travers, ses complexes, ses peurs en nous accusant de ce qu'il ne veut surtout pas voir en lui.


Surtout ne démasquez pas un imposteur, il risquerait de vous en vouloir beaucoup beaucoup.


Et le comble dans tout ça, c'est que nous sommes tous des imposteurs dès qu'il y a identification ou cristallisation d'un personnage qui n'est pas nous.
Nous créons l'illusion alors que nous sommes que des apprenants imparfaits.


Bon, ben alors, tout va bien !
Soyons juste imparfaits et tolérants puisque qu'on est tous des apprenants pas finis.
Arrêtons de nous faire croire qu'il y a des êtres inférieurs ou supérieurs aux autres puisque nous sommes que des humains pas finis et rien de plus.
Alors pourquoi avons nous tant besoin de tromper son monde ?
Parce que l'on ne sait plus s'amuser comme des enfants.
On se limite à jouer un rôle sérieux au lieu de juste s'amuser à faire semblant d'être un personnage illusoire.
Mais l'imposteur est tellement sérieux.
Il s'y croit !!

Observons les enfants.
Ils aiment jouer à la guéguerre et ben les imposteurs font la guerre.
Les enfants aiment jouer aux supers héros. Les imposteurs sont des sauveurs.
Les enfants jouent à faire semblant, les imposteurs sont convaincus d'être ce qu'ils sont ou s'identifient à ce qu'ils ont.
Donc, si je me sens minable au fond de moi, et que je veux le cacher aux autres alors un statut, un titre, un diplôme, un faire valoir ou bien l'exemple très cliché, une grosse voiture neuve peuvent être utilisés pour camoufler la faille et je finis par m'identifier à ma grosse voiture neuve flamboyante, à mon diplôme ou à mon statut et par magie, je me sens enfin toute puissante à travers l'objet de mon illusion.
L'objet de mon illusion est devenu moi, il a colmaté mon sentiment minable que je me cachais à moi-même et donc aux yeux des autres. Et c'est l'illusion qui fait croire que mon sentiment d'être minable a disparu.


L'inverse est tout aussi vrai, je peux aussi cacher le génie qui est en moi en me faisant croire que je ne suis qu'une minable et rien d'autre et là, je m'identifie à mon rôle de maman bonne à tout faire et bonne à rien.

Grrrr ! Non, non, je suis une super maman qui fait de son mieux, et qui aime s'amuser avec ses enfants, non mais !

Ok, il y aurait donc un imposteur en moi et en chacun de nous.
Maintenant que je sais ça, je fais comment pour ne plus en être un ?
Je commence peut-être par lâcher mes masques et cesser de croire que la partie visible que je montre est ma réalité, la réalité est multiforme, elle est infinie.
Nous sommes un tout, à la fois,  minable et génial. Et tant que l'on ne l'assume pas, l'imposteur nous enferme dans l'étroitesse de notre propre prison, notre sérieux plombant.


Bon ben, je regarde à travers la fenêtre de mon bureau et je vois  ma p'tite tutute toute cabossée bleue à défaut d'avoir une grosse voiture neuve flamboyante rose fuchsia.
Et je suis rassurée, ouf! Je ne suis pas ma voiture.


Je suis tout ce que je veux être.
Aujourd'hui, je décide de me prendre pour une scientifique qui fait une thèse sur l'imposture.
Et ouais, je me crée l'illusion !
Parce que moi, j'aurais adoré être payée pour faire de la recherche.
Observer, analyser,  vérifier, expérimenter, écrire, trier...
A défaut d'avoir le diplôme et le salaire qui va avec, je suis une femme qui fait comme elle peut avec les moyens qu'elle a.
C'est vrai, je ne suis pas payée pour ça mais en attendant, je m'amuse. Et comme dirait si bien Baloo, "Dans la vie, il faut pas s'en faire, il suffit du stricte nécessaire..."
Et une bonne âme d'enfant et beaucoup d'imagination.

 

Laurence Traineau, 31 août2017, "L'imposteur"

 

 
L'imposteur est en chacun de nous.
L'imposteur est en chacun de nous.
L'imposteur est en chacun de nous.
L'imposteur est en chacun de nous.
L'imposteur est en chacun de nous.
L'imposteur est en chacun de nous.
L'imposteur est en chacun de nous.

L'imposteur est en chacun de nous.

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"La femme sauvage"

Publié le par Lorens56100

"La femme sauvage"
 

La femme sauvage est une femme libre et respectueuse de sa vraie nature.
Sa nature de femme vibrante.
Elle est une femme à aimer et non à maîtriser.


Dès qu'elle est mal aimée, sa nature vibrante meure à petit feu.
Elle aime se sentir s'enflammer.
Si elle est en attente, tout s'éteint en elle.

Elle aspire à aimer librement.

Et aimer, ce n'est pas un vain mot vide de sens, aimer, c'est pour elle une vraie aventure réservée à ceux qui ouvrent leur coeur malgré la peur.


Dès qu'elle se juge, elle n'est pas aimée.
Dès qu'elle se traite de "trop" ou "pas assez", elle n'est pas aimée.
Dès qu'elle se fait des reproches, elle n'est pas aimée.
Elle sent qu'elle n'est pas bien aimée puisqu'elle s'aime à condition de rejeter ce qu'elle n'aime pas en elle.

Quand elle se propose l'amour sous condition, elle sait d'instinct que cet amour est un leurre et non une ouverture de coeur.

La femme sauvage sent quand elle est aimée véritablement et profondément sans condition quand ceux et celles qui sont aussi sauvages qu'elle s'ouvrent à leur partie la plus apeurée et elle s'approche d'eux sans bouclier, sans reproche, sans fermeture, sans attente.

Elle sait que l'amour n'est réservé qu'aux courageux qui osent se plonger dans les abysses de l'inconnu. L'univers de l'inconscient.


Pour aimer la femme sauvage qui est en elle, il lui est nécessaire de se confronter à ses vieux démons, ses trous, ses bosses, ses blessures et ses peurs. Les fuir, c'est inévitablement fuir l'amour.


En osant aimer sans chercher à la contrôler ou à la museler, elle découvrira le paradis qui se construit sur la Terre des amoureux, libres d'aimer en toute conscience. 

Heureux de jouir de l'instant présent. 

La femme sauvage n'est jamais acquise, elle est à séduire à chaque instant.

Chaque jour est un renouveau, un émerveillement.

C'est cet élan de vie qui bouillonne et qui anime l'aventure amoureuse à l'infini.

Et le verbe aimer se conjugue à tous les temps.
 

Lorens56100, le 17 août 2017, "La femme sauvage"
LA FEMME SAUVAGE
LA FEMME SAUVAGE
LA FEMME SAUVAGE
LA FEMME SAUVAGE
LA FEMME SAUVAGE
LA FEMME SAUVAGE
LA FEMME SAUVAGE
LA FEMME SAUVAGE

LA FEMME SAUVAGE

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