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J'ouvre les portes des possibles.

Publié le par Lorens

Tant que je me colle à mon besoin de contrôle sur moi-même et sur les autres, je resterai enfermée dans l'impossibilité de bouger. Je me sclérose, et me ratatine. Ouvrir les portes des possibles, c'est accepter l'idée de me plonger en moi-même pour y découvrir certes des trésors mais aussi des choses pas belles à voir. Quelles sont ces choses ? Mes lâchetés, mes mensonges, mes mesquineries, mes peurs, mes vengeances, mes personnages truqués.

En découvrant toutes ces choses, mon premier réflexe est de m'en défendre. Cela n'est pas possible que toutes ces choses puissent m'appartenir. J'ai fait tellement d'efforts pour être une femme comme il faut.
Quand je découvre que je suis aussi une femme mesquine et que cette femme en moi ne demande qu'à s'envoler vers plus de liberté, et de légèreté, je comprends que toutes ces choses cristallisées en moi ne sont que la conséquence d'une impossibilité à m'accepter complètement dans mes parts d'ombre et de lumière. Je m'aime qu'à moitié et les autres, je ne les aime aussi qu'à moitié. Et étrangement, ils me renvoient ce que je déteste le plus en moi. Mais, je m'arrange bien pour que cela ne m'appartienne pas.

Ah, ah !! L'autre est mon miroir. Et par miracle quand je me plonge dans le regard de l'autre en l'accueillant, j'ouvre la porte de tous les possibles.
L'univers est immense. Je suis un être illimité.
L'autre est mon miroir et celui que je déteste le plus au monde, est mon maître.
Et la personne que j'aime le plus, c'est la part de moi qui veut grandir.
J'ouvre les portes de tous les possibles en me regardant dans le regard des autres. Ils sont mon miroir. L'ombre et la lumière, les deux faces d'une même pièce. Lumineuse et sombre à la fois. Je suis l'ange et le démon. Je suis un être humain et je suis libre d'ouvrir les portes de tous les possibles.


Et ces possibles sont toutes les possibilités que j'ai de croire en mon propre pouvoir  pour changer ma destinée. Je n'oublie pas, je suis un être limité par un corps physique mais illimité par mon esprit. Je suis ce que je veux être. Je veux être amoureuse de la vie. Aimer vibrer dans cet instant. Cet instant précieux. Et je n'utilise ou n'abuse personne pour y arriver. Je me connecte juste à mon souffle de vie et m'éveille à tous mes sens. Je suis reliée à la vie, à tout mon être.

Lorens56100, "Les maux crient", avril 2018
Je suis l'ange et le démon.
Je suis l'ange et le démon.
Je suis l'ange et le démon.
Je suis l'ange et le démon.
Je suis l'ange et le démon.

Je suis l'ange et le démon.

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Sortir du triangle de Karpman

Publié le par Laurence Traineau

"Sortir du triangle infernal du mal"

Nous nous demandons comment sortir d'une situation conflictuelle ou malsaine sans entretenir des sensations d'oppression ou de dépression ou bien encore de mal être profond, et s'il nous suffisait de sortir du triangle de Karpman, le triangle infernal du mal, un triangle vicieux et pernicieux qui entretient indéfiniment une situation de perdant-perdant.


L'oppresseur a peur de perdre ses privilèges et il fait tout en son possible et pouvoir pour les garder quoiqu'il lui en coûte.
L'opprimé se soulève contre l'oppresseur ou veut un sauveur pour se libérer de ses chaînes et de son état de victime.
Le sauveur veut se sentir existé car sans l'oppresseur ou l'opprimé, il se sent vide et inutile.
Pour être reconnu, quoiqu'il lui en coûte, il veut sauver l'opprimé contre l'oppresseur.
Il lui suffit de défendre la cause d'une victime sans défense.

Que faire quand nous souhaitons être ni sauveur ni opprimé ni oppresseur, et que nous voulons juste être maître de nous-mêmes ?

Et s'il nous suffisait de nous affirmer et assumer ce qui nous semble juste, bon et respectueux pour soi et pour les autres et le monde ?

Pas si simple mais pourtant possible en apprenant le courage d'être nous-mêmes, en faisant respecter nos droits et en assumant notre responsabilité face à nos besoins, nos valeurs, nos rêves, notre santé, notre destinée.


En sortant du triangle infernal du mal, nous gagnons notre autonomie et nous cessons d'être esclaves de nos privilèges et de nos chaînes ou de notre vide existentiel.
En sortant du triangle de Karpman, nous pouvons enfin bien vivre ensemble sans défiance, sans méfiance, sans violence, sans peur, sans souffrance, sans faux-semblant.
En sortant du triangle infernal du mal, nous respirons enfin !!!
Nous nous faisons du bien.
Nous expérimentons la confiance et l'amour.
Nous ouvrons nos coeurs et ressentons la joie et l'émerveillement.
Nous sommes ancrés dans le présent.
Nous sommes qui nous voulons être.


Quelle sensation exquise de se sentir libre, léger, souverain, créatif, confiant et amoureux de la vie.
Sortir du triangle de Karpman, c'est créer le cercle infini et vertueux du bien vivre ensemble.
C'est créer tous ensemble l'alliance pour se donner le droit d'être vivant et vibrant, reliés et unis pour faire face à chaque étape de notre existence.
De la naissance à la mort.
Le cycle infini de la vie.


Laurence Traineau, le 23 août 2021.
"Sortir du triangle infernal du mal"

Apprendre à se faire du bien en s'affirmant.
Apprendre à se faire du bien en s'affirmant.
Apprendre à se faire du bien en s'affirmant.

Apprendre à se faire du bien en s'affirmant.

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"La déchirure" libératrice

Publié le par Lorens

Et si nous étions dans une période de résistance existentielle.

Nous serions tous dans nos chrysalides oppressés, pressurés à nous débattre, à résister, à refuser la déchirure de notre cocon si familier et rassurant.

Pourtant si étriqué et asphyxiant.

Nous résisterions fermement quitte à nous mentir énormément.

Imaginons, nous ne lâchons rien, on se donne l'illusion de la vie éternelle et matérielle.

C'est le déni de la mort.

C'est le déni de nos propres mensonges.

C'est le déni de la fin de notre monde de possessions, et d'illusions.

C'est le déni de notre faim jamais rassasiée.

C'est le déni de nos vices cachés.

La déchirure, c'est la mort de ce qui ne pourra plus être possible, c'est la mort d'un système qui nous paralyse.

C'est cesser de ramper.

C'est prendre le risque de s'affranchir, franchir le voile, oser le saut dans le vide, faire voler en éclats les censures.

S'envoler vers de nouveaux mondes, des mondes où personne ne pourra nous dicter notre destinée.

C'est la mort de nos frayeurs, de nos états tétanisés.

La déchirure, c'est oser sa liberté vertigineuse risquée.

La déchirure, c'est accepter de mourir.

Ne plus être con'tenu, s'aban'donner, se confronter au néant, s'alléger.

Ne plus résister. Se relâcher.

Se détendre. S'étendre. S'entendre.

Se dilater, s'envoler vers plus grand que  soi/soie si étriqué et étouffé.

Sortir du connu.

Prendre le risque de l'inconnu.

Se dé'voiler.

Sortir de son sérieux plombant.

Ne plus être coincé.

Respirer à pleins poumons, accueillir sa résurrection. 

Se dépouiller.

Déchirer sa chrysalide.

Se dé'chaîner.

S'amuser. 

Être joyeux et léger.

Re'devenir des enfants.

Habillé de solides ailes.

Semer une vie nouvelle.

S'aimer sans s'entre'déchirer.

Avec ingéniosité.

Faire alliance.

En toute confiance et assurance.

La déchirure, notre délivrance.

S'envoler vers un monde éthéré.

Un monde qui respecte les lois de l'uni'vers. 

Les yeux grand ouverts.

Tous les sens en éveil.

Enfin, tous ensemble ré'unis bien vivants et libres de ne pas être pareils !

La déchirure, une promesse d'une vie joyeuse et légère.

Retrouver sa totale souveraineté.

Se chérir.

Rire.

Se réjouir d'être encore vibrants et vivants. 

Vivre sa destinée.


Lorens 

"La déchirure"

13 octobre 2020

Oser sa liberté
Oser sa liberté

Oser sa liberté

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La rencontre

Publié le par Lorens

Nous souhaitons partager le bonheur du bien vivre ensemble et pourtant nous aimons tant la jouissance du pouvoir.
Et cette jouissance, nous l'obtenons si facilement dans l'illusion et le besoin de contrôler le monde et les autres.
Quand j'infantilise en dictant ce qu'il faut faire ou ne pas faire en punissant ou récompensant, je contrôle. Je veux avoir le pouvoir sur l'autre. Quand je culpabilise en faisant croire que les autres sont responsables de mon bon-heur ou de mon mal-heur, je contrôle. Je veux avoir le pouvoir sur l'autre. Quand j'intimide en criant plus fort que les autres pour leur faire peur, je contrôle.
Je veux avoir le pouvoir sur l'autre. Quand je victimise, et je passe mes journées à geindre et à me plaindre, je contrôle.
Je veux avoir le pouvoir sur l'autre. Quand je séduis en cherchant à cacher mes failles, je contrôle.
Je veux avoir le pouvoir sur l'autre. Je contrôle pour me faire croire que j'ai le pouvoir sur moi, sur les autres et le monde.
Et quand j'ai le pouvoir, je suis rassurée.
Mon petit bon-heur se porte au mieux.
Mais je n'ai pas envie d'un tout petit bon-heur, je veux sentir la passion, la vibration qui bouscule et entrechoque toutes mes cellules.
Je ne veux pas jouir du pouvoir, je veux jouir de mes sens.
Je veux m'abandonner, mourir à hier et re-naître chaque jour à du nouveau, au miracle de la vie.
Je veux la rencontre.
Je ne veux pas de relation superficielle qui me relie au plus creux de moi-même.
Je veux la rencontre qui me différencie, me bouscule et m'enrichit.
Je veux jouir de ma liberté d'être pleinement remplie du bon-heur d'être reliée à moi-même et au monde.
Je veux mou-rir à hier et te co-naître et certainement pas te contrôler et t'en-rôler dans un jeu de pouvoir sans espoir qui n'apporte que souffrance pour ceux et celles qui sont exploités et négligés.
Je veux la rencontre pas la manipulation.
Je ne suis ni une marionnette ni une girouette, je suis un humain qui veut se responsabiliser, s'assumer et faire ses propres expériences pour grandir.
Je veux comm-uni-quer, m'offrir la comm-union sacrée, celle qui m'unit à l'âme uni-vers-elle.
Je veux la rencontre, pas celle qui m'oppose à toi mais celle qui me pose tout contre ton âme.


Lorens 
"La rencontre" 3 août 2020
 

La rencontre

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La Terre happy du fou.

Publié le par Lorens56100💃😀❤

Je vois la vie fleurie

Je vois la vie fleurie

Je suis fou et pourtant je me sens bien plus heureux que les individus dits Normaux.
Les soit disant Normaux se suradaptent à leur environnement.
C'est à dire, ils se soumettent aux règles, à la norme.
Comme je n'en fais qu'à ma tête, ces soit disant Normaux me traitent de fou.
Au lieu de m'habiller du même habit qu'eux pour passer inaperçu en étant comme tout le monde, je m'habille comme bon me semble en fonction de mes envies.
Aujourd'hui par exemple, je porte une robe fleurie, un chapeau melon, des sandales de cuir, une canne et une barbe de 10 jours.
D'ailleurs, demain, 21 juin, je me rase, envie de fraîcheur pour célébrer l'été. 
L'avantage d'être juger de fou, c'est que tout le monde me fiche la paix, ils me regardent de loin en me traitant de fou. C'est pourquoi j'habite sur la Terre happy depuis que je suis diagnostiqué fou.
Un fou, c'est un individu qui crée une réalité différente des dits Normaux.
J'ai bien essayé d'être un individu de la norme mais quel ennui et surtout quelle tristesse !
Pour faire partie du clan des Normaux, je devais m'empêcher d'écouter le chant harmonieux et joyeux de mon coeur.
Oh, quelle horreur, tuer en moi ma plus belle mélodie, le carburant de ma joie de vivre.
Depuis que je me suis autorisé à écouter mon chant, je m'émerveille à chaque instant sur ma Terre happy et ce que pense de moi, les Normaux, je m'en balance, je suis fou et cela est bon pour mon coeur épanoui qui chante la vie fleurie.
Et j'ai des tas d'amis qui m'aiment tels que je suis.
Les Fous, bien sûr et les animaux aussi.
Lorens56100
Dimanche 22 juin 2019. 
"LA TERRE HAPPY DU FOU"

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Je dis OUI à la liberté de choisir

Publié le par Lorens56100💃😀❤

Je dis OUI à la liberté de choisir.

Quand des humains sont capables de maltraiter des animaux, d'en faire de l'élevage intensif, ils sont aussi capables de mal traiter d'autres humains.
Il suffit de regarder autour de nous.
Tous ces génocides qui se sont faits sous nos yeux depuis des décennies et des siècles.
Le bétail est pucé et contrôlé maintenant c'est au tour des humains de l'être.
Nous sommes passés sous le joug d'une politique d'occupation contrôlante.
Nous désobéissons et nous sommes systématiquement sanctionnés ou emprisonnés, mis en quarantaine.
Est-ce bien cette vie là que nous voulons ?
Une liberté factice sous condition ?
Pour sortir de ce système contraignant et contrôlant, je ne vois qu'une solution, quitter nos smartphones et tous nos écrans.
Se réunir, s'unir, créer le monde que nous voulons et non subir des protocoles qui nous infantilisent et nous affaiblissent.
Si nous aimons notre vie en étant dépossédés de toute liberté d'action et de réflexion, bienvenue dans le monde où nous servirons une minorité pour leurs seuls intérêts, les leurs et certainement pas les nôtres.
Comment rester souverains en quittant le monde d'avant ?
Ce monde d'avant dans lequel notre petit confort nous créait l'illusion d'une vie dite "normale".
Cette vie est tout sauf "normale" ou épanouissante.
Elle nous limite, elle nous enferme dans des protocoles qui volent à longueur de temps notre présent le plus précieux.
Notre émerveillement et notre joie de vivre.
Pour continuer de nous émerveiller, quittons nos écrans, nos habitudes d'individualistes, séparés les uns des autres, con'finés dans nos clapiers.
Rencontrons-nous.
Jouons, amusons-nous, échangeons ensemble dans des lieux loin des protocoles et des colles.
Je dis NON à l'individualisme.
Je dis OUI à l'individuation, au respect de soi et des autres et du monde.
Je dis NON à la liberté sous condition.
Je dis OUI à la liberté de choisir.


Lorens56100

25 mai 2021, "La liberté de choisir"

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Les humazailes

Publié le par Lorens56100

Je m'appelle Agora.
Je vais vous raconter l'histoire de mes ancêtres.

Il était une fois au pays des humazailes, des hommes et des femmes qui savaient voler haut dans le ciel.

Les humazailes étaient une ancienne tribu d'Afrique de nos ancêtres.
Ben oui, nous venons de la même source, nous sommes des homo sapiens sapiens avec deux bras, deux mains, deux jambes, deux pieds, deux yeux, deux oreilles, deux narines, deux reins, deux ventricules et des milliards autres particularités similaires imprimées dans nos cellules.
Nos ancêtres savaient voler haut comme des oiseaux.
À l'époque tout était gratuit, il suffisait de tendre la main pour manger.
J'aime à les appeler les humazailes.
Pourquoi ce nom ?
Parce qu'ils étaient rarement au sol, ils se déplaçaient principalement d'arbre en arbre.
Ils étaient aussi agiles qu'un singe et légers qu'un papillon.
Leur âme était sans lourdeur sans rancœur, ils jouissaient d'être en vie. Tout les émerveillait, leur cœur était toujours en fête.
Chaque jour était une occasion de célébrer la vie sur cette terre imprévisible, abondante et intrigante.
Ils se balançaient de liane en liane pour s'abreuver de gourmandises acidulées et sucrées, des fruits de toutes les formes et de toutes les couleurs, un enchantement pour les yeux et les papilles.
La vie n'était pas sans danger, les prédateurs rôdaient souvent, trop souvent d'ailleurs, c'est la raison pour laquelle leur abri était dans les branches les plus hautes.
Le danger d'être dévorés par un lion ou une autre espèce carnivore les poussait à s'abriter dans les hauteurs sur les branches les moins accessibles.
D'où l'expression "prendre de la hauteur" pour sortir d'un conflit.
Les humazailes étaient futés et aguerris, agiles, puissants et joyeux.
Ils passaient leur journée à rire et s'amuser.
Ils pouvaient parfois pleurer après la mort de certains de leurs congénères mais cela ne durait guère longtemps, la mort faisait partie du quotidien. C'était ainsi, la naissance, la mort, les deux faces d'une même pièce, la vie en ébullition, la vie tourbillonnante, la vie imprévisible, la vie toujours changeante.
Il savait que la mort était indispensable pour jouir de l'abondance des offrandes de la vie qui se multipliaient grâce au cycle vertueux de Mère Nature.
Manger et être mangé pour s'émerveiller du spectacle vivant de la mère-veilleuse terre bleue et verte.
À l'époque des humazailes, la Terre était particulièrement verte envahie par des forêts majestueuses et foisonnantes.
Le jour où les humazailes se sont mis à marcher et se redresser pour conquérir les océans bleus, ils ont cessé de voler et ils se sont mis à construire des barques pour naviguer et pêcher, c'est qu'ils étaient intelligents ces humazailes mais certains d'entre eux ont voulu voir de l'autre côté de l'horizon et depuis, leur âme est devenue toujours plus curieuse et aux aguets, les prédateurs imaginaires et réels rôdant toujours par milliers autour d'eux.
Depuis qu'ils ont quitté les arbres pour construire des abris à même le sol et des bateaux, ils ont malgré eux fini par se dés'unir et à changer de couleur de peau selon les continents et, ils se sont mis à parler des dialectes et à utiliser des moyens de communication différents et à bâtir des monuments et des coutumes.
La nourriture est devenue plus fade et dénaturée et rien n'est plus gratuit comme avant, il faut depuis trimer et tricher pour gagner des deniers.
Les humazailes ont leur à coupé leurs ailes et leur rire à gorge déployée aussi.
Ils doivent apprendre un métier ou chaparder pour manger et se protéger.
Ils paient des abris et des assurances vie.
Les homo sapiens sapiens sont devenus de simples humains dém'unis.
Ils sont sérieux et moroses, ils ne savent plus s'amuser le coeur léger comme leurs ancêtres qui savaient rire d'un rien et s'unir pour survivre et jouir de l'abondance de l'existence.
Maintenant, ils ont besoin de potion magique pour se sentir légers et reliés.
Je sens bien que mes ancêtres les humazailes sont dans mes cellules toujours en fusion, en effervescence mais enfermée dans des murs d'acier, j'ai peur de m'envoler.
Je n'ai pas appris à voler haut dans les airs.
Je suis Agora, j'ai la phobie des oiseaux, des papillons et du monde entier.
J'ai peur de vivre léger et de me dé'chaîner.
Je suis un humain à qui on a coupé ses ailes.
Je suis sans zèle.
Enfermée dans un bunker.
J'ai créé mon enfer.
Je suis un humain qui passe ses journées tétanisé, atterré sur mon plancher glacé.
Je m'appelle Agora, j'ai peur de m'envoler comme mes ancêtres.
Les humazailes.

Lorens56100 

"Les humazailes" 8 juillet 2020

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Monsieur, vous me passionnez.

Publié le par Lorens56100💃😀❤

J'ai aimé hier vous écouter à la radio parler de la rencontre avec soi et l'autre.
Vos mots étaient puissants et il y avait dans votre voix de la colère. Vous vous en êtes même étonné vous même.
De la colère s'animait en vous. Et vous l'avez observée et aucunement refrénée.
Vous avez observé votre colère et vous avez surfé dessus avec vos mots, tout votre être.

J'ai aimé votre regard affûté posé sur l'espèce humaine.
Je vous avoue une profonde admiration. J'admire votre aisance à vous animer avec passion en savourant chaque mot que vous manier avec délice et malice.
Je n'ai jamais été fan de quelqu'un.
Jamais. Aucun être ne m'a profondément passionné.
Et à 50 ans, je découvre que je suis fan. Oui, Monsieur, je suis fan de vous. J'envie votre mémoire, votre aisance, votre passion. J'aimerais tout comme vous incarnée la passion. Être ivre de passion, aimer sans artifice, sans tralala, sans gêne.
Monsieur. Vous êtes un homme débordant de générosité qui me sidère à chaque fois que je vous écoute. Vos mots crient l'amour.
Je crois bien que votre passion est contagieuse.
J'ai envie de vous écrire des mots qui crient le bonheur de se donner avec intensité.
J'aimerais me foutre des autres, ces autres qui ne sont que le miroir de moi-même. Tout donner et ne rien regretter. En me donnant entièrement, je me retrouve entière. La passion s'alimentant d'elle même.
Vous me passionnez, Monsieur.

 

Lorens56100, "Monsieur, vous me passionnez", 20 septembre 2018

Vos mots crient l'amour.

Vos mots crient l'amour.

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L'art d'être soi

Publié le par Laurence Traineau

Dire les mots avant que les maux nous rattrapent.

Dire les mots avant que les maux nous rattrapent.

Je vous remercie de votre soutien, vos visites et vos avis sur le blog mettent du baume au coeur 😀❤❤😀

Plus de 7646 personnes maintenant à découvrir mes contes et mes personnages imaginaires sortis de l'inconscient.

C'est avec plaisir que je reçois vos partages, vos réflexions et vos ressentis sur les différents thèmes abordés sur ce blog.

Lorens56100 😀💃💞

Le plaisir de partager les mots avec vous.
Le plaisir de partager les mots avec vous.
Le plaisir de partager les mots avec vous.
Le plaisir de partager les mots avec vous.
Le plaisir de partager les mots avec vous.
Le plaisir de partager les mots avec vous.
Le plaisir de partager les mots avec vous.

Le plaisir de partager les mots avec vous.

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Tout m'échappe

Publié le par Lorens56100

Tout m'échappe et je panique.

Tout est éphémère.
Rien ne dure.
Tout est en mouvement.
Vouloir m'accrocher est la pire de mes souffrances.
Ma délivrance est de lâcher ce qui n'est plus aujourd'hui.
M'accrocher au passé est vain puisque le passé est à jamais passé.
Vouloir ce qui n'existe plus ou n'est pas réel, c'est une torture mentale qui crée en moi un vide existentiel et une insatisfaction lancinante, une faim vorace et insatiable.
Vouloir garder mes privilèges, ma sécurité, mon confort, mes habitudes, mes croyances, mes certitudes, mes vérités, mon conformisme, mon "je" toujours satisfait et c'est soudainement la peur de perdre qui m'angoisse et m'oppresse.
C'est mon besoin compulsif à ne vouloir rien lâcher qui crée la pire de mes tortures.
Mon besoin de contrôle est un poison pour moi-même et mes proches.
Je deviens toxique.
Je me transforme en saboteur d'âmes.
Dès que je cesse de vouloir tout contrôler, je ressens aussitôt la paix intérieur et cette paix m'apparaît comme un joyau, un enchantement.
Je me remets à contrôler et c'est le monde qui s'étiole autour de moi.
En contrôlant, j'empêche la vie de se déployer, de se dilater.
Je compresse, j'oppresse, je stresse, je tyrannise, je restreins, je mets les freins, j'interdis, je tue la vie.
Je lâche prise et c'est la vie qui renaît.
Mourir à hier, c'est renaître à aujourd'hui.
Je lâche le passé, et je m'ouvre à ce qui est nouveau.
Je m'ouvre au présent.

Oui, tout m'échappe, et l'accepter, c'est m'ouvrir à la vie inconstante.

Lorens56100  

"Tout m'échappe"
Le 5 juillet 2021

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